Chefs-d’œuvre de la sculpture mariale

L'ŒIL

Le 1 juillet 2005 - 222 mots

Centrée sur l’iconographie mariale, l’exposition de Colmar parcourt la création en Lorraine du Moyen Âge à la Renaissance, en mettant l’accent sur les Vierges à l’Enfant et les Vierges de pitié. À travers une quarantaine de sculptures de pierre ou de bois, l’exposition rappelle l’importance du culte de Marie au Moyen Âge et évoque l’évolution de ses représentations jusqu’à la première Renaissance. Autour de la Vierge à l’Enfant de Niedermorschwihr – vers 1500, conservée à Colmar –, remarquable tant par le mouvement des drapés que par la délicatesse des visages, sont réunis des prêts du Louvre (La Vierge et l’Enfant polychrome, 1430), du Musée lorrain de Nancy (Vierge de pitié en pierre du XVIe siècle), du musée d’Art ancien et contemporain d’Épinal, qui coproduit l’exposition. D’autres madones proviennent d’églises de la région et de collections particulières. Les passionnés de sculpture médiévale trouveront leur compte dans cette exposition, mais aussi dans l’important catalogue qui l’accompagne, résultat de recherches scientifiques très approfondies. Au-delà des œuvres présentées au musée d’Unterlinden, l’ouvrage dresse un inventaire illustré et analysé de deux cent quatre-vingts sculptures mariales des Vosges, produites entre le XIIe et le XVIe siècle.

« Figures de madones, Vierges sculptées des Vosges, XIIe-XVIe siècle », COLMAR (68), musée d’Unterlinden, 1 rue d’Unterlinden, tél. 03 89 20 15 50, 18 juin-18 septembre, cat. Conseil général des Vosges, 212 p., 272 ill., 25 euros.

Cet article a été publié dans L'ŒIL n°571 du 1 juillet 2005, avec le titre suivant : Chefs-d’œuvre de la sculpture mariale

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