Blanche intime

L'ŒIL

Le 1 avril 1999 - 182 mots

Artiste mondain et critique d’art, Jacques-Émile Blanche (1861-1942) fut le portraitiste de la haute-société et des intellectuels de la fin du XIXe siècle et du début du XXe. On lui doit ainsi les effigies de Stéphane Mallarmé, André Gide, Paul Valéry ou Marcel Proust, mais également Jean Cocteau ou Colette. Il s’attachait surtout à exprimer la psychologie de ses personnages, en quelques traits, aux dépens, diront certains, du dessin et du coloris. Parfois, il se contentait de simples études qui n’en demeurent pas moins une source iconographique précieuse. Flânant entre Londres et Paris, les ports anglais ou normands, il peignait aussi des paysages verdoyants, des champs de course, des vues de villes, des bouquets... Après l’abondant rassemblement du Musée des Beaux-Arts de Rouen et de l’élégante exposition de la galerie La Scala (L’Œil n°490 et 491), cette nouvelle exposition en galerie présente une sélection de portraits, d’impressions de Londres ou de Dieppe et de natures mortes par cet artiste qui a construit une œuvre intimiste, reflet de ses amitiés, de ses goûts et de sa vie.

Galerie Philippe Heim, 9 avril-7 mai.

Cet article a été publié dans L'ŒIL n°505 du 1 avril 1999, avec le titre suivant : Blanche intime

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