« La guerre m’a fait homme ». La vie du surréaliste André Masson a été profondément marquée par l’histoire douloureuse du XXe siècle, sans cesse ponctuée d’épisodes meurtriers, de la guerre d’Espagne à celle d’Algérie en passant par les deux conflits mondiaux. Masson s’est attaché à retranscrire dans son œuvre les affres et les énergies violentes qui traversèrent son existence. Avec des dessins et des toiles aux titres évocateurs, comme Anatomie de la peur n°1 ou Massacre, l’exposition présentée à Metz participe à la commémoration du quatre-vingtième anniversaire de la fin de la Première Guerre mondiale tout en révélant, à travers cent-cinquante œuvres, le travail de mémoire d’un artiste dont l’influence sur Pollock et l’école américaine n’est plus à démontrer.
METZ, Musées de la Cour d’or, jusqu’au 10 janvier.
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André Masson, l'engagé
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°502 du 1 décembre 1998, avec le titre suivant : André Masson, l'engagé