Dossier
Tapisseries de Babylone ou de Ninive dont nous ne gardons que le souvenir émerveillé des auteurs antiques ; vastes tentures enrobant de chaleur les tristes pierres des demeures médiévales ; “tapisserie éphémère”? de Frédéric Ollereau, moderne peau de chagrin subissant l’action des éléments... Objet de tous les mythes aussi : de l’interminable labeur de la Pénélope d’Homère à la fierté de la talentueuse Arachné d’Ovide, condamnée à ne tisser que des toiles invisibles et labiles. L’art des lices a derrière lui une histoire millénaire, où il adopte des formes et des fonctions multiples. Il connaît aussi des fortunes très diverses. Vénéré pendant des siècles par les grands du royaume, il est parfois considéré comme un “art perdu, laborieuse imitation terne et noire de la peinture”? – une opinion que partageaient les frères Goncourt. La tapisserie semble pourtant constituer, de l’avis de Claude Lévi-Strauss, la meilleure antidote aux murs de béton gris et froids...
Par Emmanuelle Vigier · Le Journal des Arts
Article
Par Le Journal des Arts · Le Journal des Arts
Par Emmanuelle Vigier · Le Journal des Arts
Dossier
Recevez quotidiennement l'essentiel de l'actualité de l'art et de son marché.
Le Journal des Arts
Le « quoi qu’il en coûte » à l’heure des comptes
Au Musée d’art moderne de Troyes, des collections mieux intégrées
La France d’aujourd’hui sous le regard de 200 photographes
Le Cnap s’installera à Pantin avec deux ans de retard
Anne Duncan : « Le Brexit a mis de réels obstacles aux projets culturels européens »
L'ŒIL
L’Olympiade culturelle, un relais entre art et sport
Dis-moi ce que sera demain
Qui étaient les Cathares
L’Amérique déshabillée par Weegee
Le grand œuvre de dom Malachie d’Inguimbert