Biennale

Les Ateliers de Rennes font une pause en 2020

Par Jinane Dolbec · lejournaldesarts.fr

Le 21 janvier 2020 - 325 mots

RENNES

La biennale d’art contemporain créée à Rennes en 2008 par l’homme d’affaires Bruno Caron réfléchit à son devenir. 

Bruno Caron. © Art Norac
Bruno Caron.
Photo Art Norac.

Il n’y aura pas d’édition 2020 des Ateliers de Rennes, créés en 2008 par le chef d’entreprise et collectionneur Bruno Caron, fondateur de l’association Art Norac, qui a pour objectif « d’établir un pont entre le travail en entreprise et le travail de l’artiste »

« On se pose certaines questions », a expliqué Bruno Caron à Ouest France « Il y a d’abord la complexité de l’organisation. Nous n’avons pas de structure. Il faut à chaque fois trouver des commissaires d’exposition, une société de production. De plus, nous n’avons pas progressé en audience, ni au niveau de la reconnaissance de la manifestation au niveau national et international. »

Art Norac souhaite néanmoins continuer à soutenir la création bretonne, et s’est associée au Frac Bretagne afin de créer un prix pour soutenir l’internationalisation des artistes contemporains bretons. 

Les œuvres des six artistes présélectionnés pourront être vues au Frac de Rennes dès octobre 2020, tandis que le lauréat sera exposé au Visual Arts Center d’Austin (Texas) aux Etats-Unis en janvier 2021 et bénéficiera du soutien d’artistes et d’institutions américaines.  

Depuis sa première édition en 2008, qui a eu lieu dans l’ancien Couvent des Jacobins, la biennale de Rennes met l’accent sur la production d’œuvres et la découverte de nouveaux artistes, d’où le choix du terme « atelier » qui fait référence, selon son créateur , à l’atelier de production, à l’univers industriel, mais aussi à l’atelier de l’artiste et à la création contemporaine.

Il ne s’agit pas pour autant de la fin des Ateliers de Rennes. « On prend du recul pour revenir avec une formule différente » a promis Bruno Caron.

Bruno Caron (68 ans) a créé un vaste groupe dans l’agroalimentaire (Norac, anagramme de son nom) qui emploie près de 3000 salariés. Selon le magazine Challenge, sa fortune personnelle est estimée à 260 millions d’euros. Il avait acheté en 2006 -puis revendu- la revue Arts Magazine.

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