Cinéma expérimental et vidéo : retour aux sources

Par Philippe Piguet · L'ŒIL

Le 1 novembre 2002 - 212 mots

Comme le rappelle Françoise Parfait dans son excellent ouvrage, Vidéo : un art contemporain (éd. du Regard, 2001), c’est dans les années 70 que l’institution, en France, a cherché « à découvrir ces nouveaux objets, qui, pour une bonne part, venaient des Etats-Unis ». L’auteur ne manque pas de mentionner qu’en ce domaine, « Dany Bloch, au sein du Musée d’Art moderne de la Ville de Paris, et Don Foresta au Centre américain, ont accompli un véritable travail de pionniers et ont largement contribué à donner une visibilité aux œuvres vidéographiques ».
De fait, on se souvient de la première exposition d’art vidéo à l’Arc fin 1974, occasion pour le public de voir pour la première fois les travaux d’une centaine d’artistes internationaux de Rolf Aamot à Nil Yalter. Parmi eux figuraient Acconci, Beuys, Boltanski, Cahen, Fisher, Gerz, Gette, Holt, Iimura, Kaprow, Lavier, Muntadas, Paik, Oppenheim, Raysse, Vasulka, Viola, etc. Des noms que l’on retrouve pour partie tout naturellement dans la sélection de cinéma expérimental et de vidéo des années 70 présentée en parallèle à l’exposition bordelaise. C’est l’occasion de reprendre en considération ce qu’il en a été d’une aventure pionnière dont l’influence sur la jeune génération aujourd’hui a été déterminante. L’occasion de (re)découvrir un « patrimoine » encore beaucoup trop méconnu.

Cet article a été publié dans L'ŒIL n°541 du 1 novembre 2002, avec le titre suivant : Cinéma expérimental et vidéo : retour aux sources

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