Livre

La conquête du plein air

Par Élisabeth Santacreu · Le Journal des Arts

Le 16 septembre 2020 - 141 mots

Catalogue. L’ouvrage va bien au-delà de ce qu’annonce son titre qui était celui d’une exposition à laquelle le Musée des impressionnismes de Giverny a dû renoncer en raison de la crise sanitaire.

Il s’intéresse à l’histoire du matériel qui a permis la peinture de plein air, tels ces étuis de couleurs pour peindre à l’eau que présentait Henri Gautier en 1687 ou la boîte de peinture à l’huile décrite par Roger de Piles en 1708. Les auteurs racontent aussi l’engouement progressif des peintres pour cette pratique à laquelle ils s’adonnaient lors de leurs séjours en Italie. Si l’impressionnisme n’aurait pas existé sans elle, « l’annulation de la frontière entre l’extérieur et l’atelier », dont parle Marie-Pierre Salé à propos des pré-impressionnistes français, existait déjà en partie en Angleterre au début du XIXe siècle et fut radicale chez les macchiaioli italiens des années 1850-1860.

Plein air, de Corot à Monet,
collectif, Marina Ferrerri-Bocquilllon, (sous la dir. de), éd. Gallimard/Musée des impressionnismes Giverny, 216 p., 290 €.

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Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°551 du 18 septembre 2020, avec le titre suivant : La conquête du plein air

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