Trésors en quête d'acheteurs

Par Sophie Flouquet · Le Journal des Arts

Le 12 mai 2009 - 1380 mots

La stagnation des budgets oblige les musées à recourir plus aux libéralités. Et la liste des trésors nationaux en attente de mécénat s’allonge inexorablement.

Terne en matière d’enrichissement des collections nationales, l’année 2008 s’est heureusement achevée par un nouveau coup d’éclat du Musée du Louvre. Après plusieurs mois de tractations, un rare tableau des frères Le Nain, Le Reniement de saint Pierre, classé œuvre d’intérêt patrimonial majeur (OIPM), a en effet pu être acheté grâce au mécénat de l’assureur Axa. L’histoire de cette acquisition est plus que rocambolesque. Découvert fortuitement au début des années 2000, le tableau avait été acquis en vente publique pour 9 millions de francs par le marchand Charles Bailly, alors qu’il n’était pas encore attribué aux Le Nain (lire le JdA no 102, 31 mars 2000). Son certificat d’exportation lui ayant été refusé, la toile avait été alors achetée par Axa. Il appartenait encore récemment à une filiale américaine de l’assureur français – le Louvre n’ayant pas souhaité nous expliquer comment cette œuvre a finalement pu arriver sur le sol américain. Or, aujourd’hui, c’est le même groupe, Axa, qui permet au Louvre d’acquérir le tableau pour le prix de 11,5 millions d’euros. L’œuvre reviendra donc en France, qui plus est dans les collections nationales, mais après avoir offert au groupe Axa une belle plus-value grâce au dispositif fiscal qui lui permet de déduire 90 % de la somme ! Aucune communication n’a pour l’heure été faite sur cette opération au motif que la peinture serait en restauration. Malgré cette belle acquisition, le Louvre n’a pas réussi à faire aboutir tous ses projets. Les fonds qui devaient être réunis pour l’achat d’un énième Ingres, le Portrait du comte de Molé – classé trésor national et dont le prix a été fixé à 19 millions d’euros –, n’ont pas encore été trouvés. La somme est colossale, supérieure encore à celle du désormais célèbre Poussin acquis en 2007, La Fuite en Égypte (17 millions d’euros). Les estimations des trésors nationaux verseraient-elles dans la surenchère ? La somme correspond en effet au budget alloué en 2008 par le ministère de la Culture à l’enrichissement des collections nationales – qui concerne tous les opérateurs, même si les musées en sont les plus gros consommateurs. Celui-ci, après une baisse de 20 %, stagne depuis 2007 à 18,6 millions d’euros, dont 6,9 millions d’euros alloués au titre du Fonds national du patrimoine. En tête des musées, le Louvre dépasse de loin ce montant avec, pour 2008, plus de 25 millions d’euros en valeur d’enrichissement, dont 21 millions au titre des acquisitions onéreuses (avec seulement 3,64 millions d’euros de crédits propres). Fort de son prestige, le musée continue en effet à drainer d’importantes libéralités, donations, dons manuels, legs et dations – la valeur libératoire de ces dernières étant estimée à plus de 950 000 euros. Le Louvre est aussi le seul musée à afficher une telle transparence. Tel n’est pas le cas du Musée national d’art moderne (MNAM), qui se refuse à communiquer les montants de ses transactions. En 2008, le MNAM s’est pourtant enrichi de quelque 693 œuvres dont 425 à titre onéreux. 268 libéralités lui ont été consenties, parmi lesquelles une importante dation avec le tableau de Martial Raysse provenant de la collection de Mme Pompidou, une première pour un artiste vivant. Le Musée du quai Branly a pour sa part acquis une centaine de lots, dont la plupart pour des sommes largement inférieures à 100 000 euros, et reçu de nombreux dons manuels. À noter toutefois, une salière en ivoire d’éléphant du Royaume de Bénin achetée pour 1,8 million d’euros.

Des trésors surestimés
Les musées qui souhaitent poursuivre une dynamique d’enrichissement doivent donc impérativement trouver des voies alternatives aux financements publics. Or cette contraction des enveloppes budgétaires a des conséquences sur l’exportation vers l’étranger d’œuvres majeures, trésors nationaux et œuvres d’intérêt patrimonial majeur, que les musées peinent de plus en plus à acquérir. Cela quand les habitudes complaisantes qui permettent à certains vendeurs influents d’obtenir aisément des certificats ont encore cours, la récente vente « Saint Laurent-Bergé » en ayant fait la triste illustration. Un rare Géricault, Le Portrait des enfants Dedreux, a ainsi pu être acheté par un marchand suisse faute d’avoir été interdit de sortie du territoire. « Le Louvre en possède déjà suffisamment », a déclaré après la vente Marie-Christine Labourdette, directrice des Musées de France. Les responsables d’autres musées, notamment situés en régions, ont apprécié la remarque. Or, peu après, La Tribune de l’Art (3 avril 2009) révélait que les responsables du Louvre-Abou Dhabi avaient enchéri sur l’œuvre. Est-ce la raison pour laquelle le tableau a obtenu son bon de sortie ?
Les trésors nationaux posent toutefois un autre problème : celui de leur prix très élevé, « largement surestimé », affirme un expert en tableaux anciens, contrairement aux estimations des valeurs libératoires des dations, négociées pied à pied avec Bercy. Ces prix rendent d’autant plus ardue la tâche de collecte de fonds, malgré le caractère fiscal très incitatif du dispositif. La liste des œuvres ayant fait l’objet d’un refus de certificat et en attente d’un achat public en atteste. Après l’euphorie des années consécutives à son adoption, la loi mécénat (2003) est à la peine. L’antichambre des collections publiques regorge ainsi d’œuvres qui risquent d’être vendues à l’étranger à l’expiration du délai de trente mois s’appliquant à une acquisition publique. C’est le cas d’un manuscrit autographe de La Belle et la Bête de Jean Cocteau, d’un marbre de Jacques François Joseph Saly (1753), d’un Canaletto, d’un Baiser en pierre de Brancusi, d’un lavis de Goya, d’un dessin de Picasso, d’un bronze de Rodin… Mais aussi d’un très rare portrait d’homme de Frans Hals, de deux études de Michel-Ange ou encore des archives personnelles de Guy Debord. Si, pour certaines œuvres, les musées réussissent à négocier le délai avec des acheteurs compréhensifs – et amadoués par cette tendance à l’estimation haute –, un rare clavecin du XVIIIe siècle devrait bientôt obtenir son certificat de sortie. L’heure est donc au compromis. Le château de Versailles souhaitait acquérir deux paires de chaises provenant du salon de Mme du Barry. Un appel à mécénat a été lancé à hauteur de 1,6 million d’euros. Une seule chaise a finalement été achetée pour 295 000 euros. Au Musée d’Orsay, le tour de table n’a toujours pas été bouclé pour réunir les 10 millions d’euros nécessaires à l’achat du Festin de Cézanne, chef-d’œuvre classé OIPM. La situation est encore plus tendue pour les petits établissements. Soutenu par le Louvre, dont il dépend, le Musée Delacroix a pu s’offrir un tableau de l’artiste pour 95 000 euros sur un total de 177 000 euros consacrés à l’enrichissement de ses collections. Après le somptueux coffret gothique acheté pour plus de 2 millions d’euros l’an passé, le Musée de Cluny a quant à lui dû réviser ses prétentions en 2008. Les opérations de mécénat ont en effet été orientées vers les travaux de restauration du bâtiment et les expositions. Les temps sont durs. À moins que la crise ne provoque un coup d’arrêt à cette envolée des prix. Les musées français pourraient alors être remis en selle face à quelques musées anglo-saxons désormais exsangues.

Régime sec pour les Parisiens

Une fois de plus, le budget d’acquisition des musées de la Ville de Paris fait grise mine, enregistrant une nouvelle baisse des crédits. De 1,26 million d’euros en 2007 (contre 4 millions d’euros en 2003), il est passé à 855 915 euros pour l’année 2008. C’est, sans surprise, le Musée d’art moderne qui se taille la part du lion avec 402 000 euros, somme qui lui a permis de faire entrer dans ses collections l’installation de l’Américaine Kara Walker (153 000 euros) après l’exposition consacrée à l’artiste en 2007. Il est suivi du Musée Carnavalet, doté d’un budget de 115 241 euros, montant consacré pour moitié à l’achat de photographies de Sabine Weiss. Le Musée Cernuschi a, quant à lui, bénéficié de 110 000 euros pour acquérir une tête de bodhisattva d’époque Song (960-1279). Citons enfin le Musée du Petit Palais qui a bénéficié de 115 000 euros pour une tapisserie représentant La Toilette de Vénus d’après l’Albane, et le Musée Galliera qui a pu acquérir quelques ensembles et accessoires pour un total de 59 000 euros. Daphné Bétard

Liste non exhaustive des principales acquisitions des musées nationaux pour l’année 2008 classées par mode d’acquisition puis par musées

Achats simples ou préemptions en ventes publiques (*)

Musée du Louvre

François Kramer, Grand nœud de corsage de l’impératrice Eugénie, 1855, or, argent, diamants, 6,72 millions d’euros
Claude Vignon, Sainte Catherine refusant d’adorer les idoles, vers 1624, huile sur toile, 570 000 euros. Willem Key, Saint Jérôme, vers 1560, peinture sur bois, 495 000 euros. Tête voilée d’une statuette de femme du type de la corè, vers 550-530 avant J.-C., style samien, sculpture en marbre, H. 8,2 cm, 290 000 euros. Tête du dieu Amon, Égypte, IIIe période intermédiaire, XXVe dynastie, H. 7 cm, 65 000 euros. Plat à inscription shiite, Inde Deccan, XVIe siècle, 69 209 euros. Plat de présentation en vermeil, Lisbonne, XVIe siècle, 223 953 euros. Deux spatules vomitives, culture Taïno, Saint-Domingue, vers 1000-1500, 143 750 et 106 250 euros (*)

Mucem

Chope de corporation de maréchaux-ferrants aux armes de la ville de Steyr, Autriche, milieu du XVIIe siècle, 24 784 euros

Musée national des arts asiatiques-Guimet

Plat en porcelaine de Chine aux armes royales de Prusse, vers 1750-1757, 43 018 euros

Musée du quai Branly

Salière en ivoire, royaume du Bénin, vers 1505-1550, 1,8 million d’euros p Collection d’objets en plumes du Brésil, Amazonie, dimensions diverses, 600 000 euros

Musée et domaine du château de Versailles

Eugène Disderi, Album photographique « Fêtes organisées par Napoléon III à Versailles pour la visite de la reine Victoria, 25 août 1855 », 31 066 euros. Mécénat Eurotunnel
Louis Delanois, Chaise pour le salon de compagnie de Mme du Barry, 1769, noyer redoré, 295 200 euros
Tapis de la Savonnerie livré pour le roi Louis XV au château de La Muette (Paris-16e), vers 1735, 2 593 185 euros (*)

Musée Delacroix

Eugène Delacroix, Roméo et Juliette devant les tombeaux des Capulets, vers 1855, papier marouflé sur toile, 35,3 x 26,5 cm, 95 120 euros (*)

Musée d’Orsay

Jean-Léon Gérôme, Corinthe, cire, vers 1902-1903, 471 793 euros (*)

Musée de la musique

Guitare sèche « maître Hopf », 1957, ayant appartenu à Jacques Brel, 19 485 euros (*)

Trésors nationaux (TN) et œuvres d’intérêt patrimonial majeur (OIPM)

Musée de la Renaissance – Écouen

Pavement aux armes de François II de Dinteville provenant du château de Polisy (Aube), atelier non identifié, 1545, faïence, terre cuite, émail stannifère, 28 m², 2 250 000 euros. Mécénat Axa Art (TN)

Musée et domaine du château de Versailles

Console estampillée « Claude Charles Saunier » livrée pour le salon de compagnie de la duchesse d’Harcourt, 1787, noyer, bronze doré, marbre, 2 300 000 euros. Mécénat KPMG (TN)

Musée de la musique

Clavecin à deux claviers d’Antoine Vater, 1732. Sans recours aux dispositions fiscales, Fonds national du patrimoine (TN)

Musée du château de Fontainebleau

Francesco Albani, Neptune et Amphitrite ou Allégorie du monde marin, huile sur cuivre, Bologne, vers 1635, 95 x 122 cm, 1 380 930 euros. Fonds national du patrimoine et sept sociétés mécènes (OIPM)

Musée du Louvre

Antoine ou Louis Le Nain, Le Reniement de saint Pierre, 1648, huile sur toile, 95 x 122 cm, 11 500 000 euros. Mécénat Axa (OIPM)

Achats, montants confidentiels

Musée du Moyen Âge-Thermes de Cluny

Traité d’escrime manuscrit, plume et lavis sur papier, bois et cuir, école allemande, fin du XVe siècle. Acquis avec la contribution du Fonds national du patrimoine

Musée du château de Compiègne

37 pièces numérotées provenant du service de table en métal argenté commandé par Napoléon III pour le palais des Tuileries, maison Christofle, 1860-1870
Alexandre Cabanel, Napoléon III, huile sur toile, 2,30 x 1,71 m

Musée national des arts asiatiques-Guimet

Collection d’albums photographiques sur le Japon du docteur Dubois, fin du XIXe siècle. Avec la contribution du Fonds national du patrimoine p Bodhisattva Vajrapâni, détrempe sur toile, Tibet méridional, début du XVe siècle

Musée d’Orsay

Émile Bernard, Autoportrait symbolique dit Vision, huile sur toile, 80 x 61,3 cm

Musée Rodin

Camille Claudel, Plâtre

Musée et domaine du château de Versailles

Jean-Baptiste Boulard, Chaise « à la reine » du salon des Jeux de Louis XVI, 1785, hêtre doré p Thomas Regnaudin, Le Loiret, terre cuite, 1688

Musée du château de Pau

Louis-Robert Millin du Perreux, Vue du château de Pau, huile sur toile, vers 1814

Musée national d’art moderne

Arman, Poubelle des Halles, 1961. Avec le Fonds du patrimoine
Louise Bourgeois, Extrême tension, 2007. Mécénat de la Clarence Westbury Foundation p Anish Kapoor, Sans titre, 2008. Mécénat de la Société des amis du Musée p Francis Picabia, La Sainte Vierge, 1920. Achat soutenu par M. Frieder Burda p Ensemble de dessins de Paul Nelson. Mécénat de la Centre Pompidou Foundation

Dations

Musée du Louvre

Ingres, Étude pour le Bain turc, plume, 15,9 x 10,6 cm, 102 820 euros p François Lespingola, Hercule et Iolaos combattant l’hydre de Lerne, bronze, fin du XVIIe siècle, H. 42 cm, 70 000 euros
Niccolò di Pietro, La Conversion de saint Augustin, vers 1405-1410, tempera sur panneau de bois, 500 000 euros

Musée Picasso

Pablo Picasso, Madame Paul Rosenberg et sa fille, 1918, huile sur toile, 130 x 95 cm

Musée national d’art moderne

Martial Raysse, Tableau dans le style français II, 1966

Dons

Musée des arts asiatiques Guimet

Encre sur papier, Tigre et pie sous un pin, Corée, époque Chôson, XVIIIe-XIXe siècle

Musée du Louvre

Ingres, Étude d’homme nu pour le martyre de saint Symphorien, 345 x 220 mm. Luca Cambiaso, Vénus et Adonis, vers 1565, 188 x 105 cm, 1,9 million d’euros. Don de la Société des amis du Louvre. Sculpture en bois, Christ des Rameaux, vers 1520-1525, Allemagne du Sud, Souabe, tilleul, résineux, traces de polychromie, H. 130 cm, 800 000 euros. Don de la Société des amis du Louvre

Musée national d’art moderne

Philippe Thomas, ensemble d’œuvres
Karel Appel, La Promenade, 1950

Musée d’Orsay

Pierre Bonnard, Vue du Cannet, 1927, huile sur toile, 233 x 233 cm. Don de la Fondation Meyer

Musée du quai Branly

Hache en pierre, Mexique, État de Veracruz, vers 600-900, H. 40,5 cm, 120 000 euros. Vase en terre cuite, Guatemala, vers 600-900, H. 24 cm, 200 000 euros

Libéralités

Musée national d’art moderne

Kees Van Dongen, Portrait de Billy, 1920, et Bram Van Velde, Composition, 1959, légués à l’État par Mme Annette Wolfers-Denner.

Une importante donation de 15 œuvres faite par la Centre Pompidou Foundation

Georg Baselitz, Donna Via Venezia, 2004-2006 p Jacques Villeglé, Hommage à la Marseillaise de Rude, décembre 1957. Deux donations sous réserve d’usufruit

Musée du château de la Malmaison

Ensemble de porcelaine dure, 1805-1813. Donation sous réserve d’usufruit

Les acquisitions des FRAC en 2008

FRAC Alsace

Franck Bragigand, collaboration artistique avec l’association Envie p Ergin Cavusoglu, Empire (after Andy Warhol), 2007, vidéo. Didier Courbot, needs (Paris), 2001, photographie. Christophe Cuzin, Manifesto, 2000, 20 sérigraphies. Pascal Danz, 1972 (paparazzi) et 1972 (logo), 2007, peinture. Nicolas Descottes, Sans titre – Revinge, 2007, photographie. Marcel Dinahet, Strasbourg (les institutions) ; Le Port de Strasbourg, 2008, vidéos. Maïder Fortuné, A venir I, II, III, IV, 2008, installation vidéo. Sylvain Gouraud, Portraits turcs, 2007, photographies. Naji Kamouche, Caresser l’errance d’un pas oublié, 2005, installation. Jan Kopp, Quelques mouvements cycliques, 2004, vidéos ; maquette de la sculpture Ungebautes, 2008. Clémentine Margheriti, sans titre, 2006-2007, huile, aquarelles et pastel sur ardoise. Laurent Montaron, Stream, 2007, photographie. Patrick Neu, Iris, 1998-2000, 5 aquarelles. Dominique Petitgand, Je, 2004-2005, installation. Denis Savary, Les clous, 2007, vidéo. Georges Tony Stoll, Homme cible, 1999, photographie ; installation avec 11 photographies, 2007

FRAC Aquitaine

Karina Bisch, Teapot, 2005, plâtre ; Abidjan, 2007, acrylique, La Porte, 2008, bois. Stéphane Dafflon, AST89, 2007, acrylique. Benoît Maire, Tirésias Open, 2007, photomontages. Nicolas Milhé, Low to Severe, 2007. Laurent Montaron, Rounded with a Sleep, 2006, film. Gianni Motti, The Victims of Guantanamo Bay (Momorial), 2006, installation. Gyan Panchal, Weg, 2008, installation. Pierre Vadi, Spectre, 2005, résine tressée. Sébastien Vonier, Nuance 0605, 2008, peinture ; 966, 2007, montage. Raphaël Zarka, Rhombicuboctaèdres (réplique n°1), 2004-2007, installation

FRAC Auvergne

Éric Baudelaire, Sugar Water, 2006, vidéo. Darren Almond, Night Fog (Nolrilsk) (19), 2007, photographie. Emmanuel Lagarrigue, Just with your eyes I will see, 2007, installation. Nicolas Delprat, Zone 3, 2007, acrylique. Jens Wolf, Sans titre (07.85), 2007, acrylique. Ida Tursic et Wilfried Mille, Les douze cercles rotatifs, 2007, peinture. Philippe Hurteau, TV, 1996 ; Canal R2, 2001, peinture. Mathieu Mercier, 100 cars on Karl Marx Allée, 2004-2008, photographie. Marc Bauer, Sans titre (MB07D4 à MB07D19), 2007, dessins. David Reed, The Kiss, 2005, photographie. Eberhard Havekost, Eingang (1-5), B08, 2008, peinture. Georges Rousse, Clermont-Ferrand; Rève (n°1/5), 2008, photographie

FRAC Bretagne

Olivier Agid, Speed Shadow, 2007, numérique et photographie. Ursula Biemann, Sahara Panels, 2005, photographie ; 6 vidéos ; 2003. Olga Chernysheva, On Duty #1,3, 9, 2007, photographie. Robin Collyer, Regent’s Park Regent’s Park, 2005 ; Abattoir, 2006, collages. Larry Deyab, Christians ; Islam ; Jews, 2007, peintures sur bois. Gabriele Di Matteo, Photo de plateau 8, 9, 10, 2003, peinture ; Dal Ragazzo che tirò una pietra, 2005, film. Jean Dupuy, Sans titre, 1965, acryliques ; Sans titre, 1966, acrylique ; Jaune rouge ; Vive la vie ; Je n’aime pas les sucettes, 1984, dessin. Laurent Duthion, Xylocus (version portable), 2005, bois. Nicolas Floch, La tour Pélagique, 2008, installation. Julie Fortier, House, 2008, bois. Grégory Jégado, Emmanuelle Le Pogam, Erwan Mahéo, Xavier Noiret-Thomé, Emmanuel Ropers, La Valise, 1997, installation. Pierre Labat, Shoot the sun, 2007, installation. Annick Lecuyer, P6060-112003, 2003 ; P6060-070504-080604 ; P6060-300504-020604, 2004, acrylique et vinyl flash sur toile. Jean-Philippe Lemée, Marines (d’après Lorrain) ; Marine, 1992, acryliques ; Le Mont-Saint-Michel appartient à tout le monde, 1999, 2 acryliques sur toile ; Multiplications, d’après Seurat ; Play it, Pentures techno, 2000, acrylique ; Roy, Pablo et les autres, 2004, acrylique ; Copies sur modèles, 2004, photographie numérique ; Coup de pinceau, 2008, acrylique. Jochen Lempert, Meerflugzeug I Meerflugzeug II; Untitled, 2007, photographie. Renée Levi, Sans titre, 2008, acrylique. Isabelle Mallard, Sonde, 1995, installation. Vincent Mauger, Sans titre, 2007, sérigraphie. Richard Monnier, Corde tendue n°2, 2006, installation. François Morellet, �? éparpillant, 1=45°, Sous titre : détail, 2005, sérigraphie. Tania Mouraud, Borderland n°191, 2008, pigments sur papier. Jean-Marc Nicolas, Sitation, Topiaires 1 ; Sitation, Topiaires 5, 2007, acrylique. Maria Nordman, Sans titre (Standing Pictures), 1991, 2 installations. François Perrodin, 68.3, 2007, bois et peinture. Steven Pippin, Time & Motion Study, 1988-2007, installation ; Sans titre, 2006-2007, dessin. Barbara Probst, Exposure #43, Barmsee, Bavaria, 08.10.06, 4:02 p.m, 2006, dessin. André Raffray, Le Christ vert de Paul Gauguin de la série: Les diptyques de paysages, 2008-2009, crayon sur toile. Sophie Ristelhueber, WB #8, de la série : WB, 2005, photographie. Yves Trémorin, BREIZHTORYTHM, 2008, photographies

FRAC Bourgogne

Jorge Pedro Nuñez, Longo over Oiticica ; Oiticica, over longo ; Four Black circles (Barnett Newman) ; Black Parallelogram in a white background, Sol Lewitt ; White Parallelogram in a white backgroud, Sol Lewitt ; Gladstone, Ryman, Salcedo, Thek, Mondrian; Black and Green approximation of geometric dispersion, Louise Nevelson; Joseph Albers and others artists (x2), 2007-2008, collages. Peter Downsbrough, And Align, 1976; The other side; A place to be, 1977; Fragment; 7 come 11, 1981; Now with, in three parts, 1983; Set[ting]; Untitled 5.03, 2003; Opening; And back; Outside, 2005; Then, 2008, video. Guillaume Leblon, Notes, 2007, vidéo; Blue Mazzocchio, 2008, laine; Les objets meurent ainsi, 2008, Plastiline. Knut Åsdam, Finally, 2006 ; Oblique, 2008, vidéo. Corey McCorkle, March, 2008, vidéo

FRAC Centre

Architectes. Chanéac, Projet des Villes cratères, 1963-1968, maquettes et dessins. Enric Ruiz-Geli, New York Aquarium, 2007, maquettes et esquisses. Nigel Coates, Gamma Tokyo, peintures, 1985 p Branson Coates, National Center for Pop music, 1998

Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°303 du 16 mai 2009, avec le titre suivant : Trésors en quête d'acheteurs

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