Galerie

Questions à...Vincent Pécoil

Critique et historien de l’art, fondateur de la galerie Triple V à Dijon en 2007

Par L'Œil · L'ŒIL

Le 22 septembre 2009 - 243 mots

DIJON

Pourquoi ne pas avoir commencé par candidater dans une foire off comme la plupart des jeunes galeries ?
La visibilité n’est évidemment pas la même. Je ne suis pas sûr que quiconque nous aurait prêté attention si nous avions fait le choix d’une foire off. C’est une stratégie consciente. Par ailleurs, la participation aux foires « off » ne constitue pas un atout, au contraire, pour postuler aux foires les plus importantes.

Y allez-vous d’abord pour vendre ou pour vous faire connaître ?
Le fantasme du collectionneur fantasque qui achète impulsivement en arpentant les couloirs de la Fiac n’est pas sérieux. Les galeries font les foires pour donner rendez-vous aux collectionneurs qu’elles ont déjà. À notre niveau, nous y allons surtout pour nous faire un nom. Jusqu’ici d’ailleurs, nous n’avions été qu’à Bruxelles et à Turin. Le résultat des ventes a été quasi nul !

Votre situation géographique [Dijon] détermine-t-elle un certain type de collectionneurs ?
Il y a quelques collectionneurs dans la région. Et une galerie de grande qualité, déjà (Pietro Sparta, à Chagny). Nous avons également des collectionneurs réguliers sur Genève. Mais évidemment, à ce niveau, il serait beaucoup plus intéressant d’être situé à Paris. La localisation actuelle nous oblige à chercher les contacts au-delà de la région.

Fait-on une exposition sur un stand comme dans une galerie ?
Oui, nous nous efforçons toujours de faire la meilleure exposition possible, en fonction de nos moyens, mais avec des contraintes plus fortes.

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Cet article a été publié dans L'ŒIL n°617 du 1 octobre 2009, avec le titre suivant : Questions à...Vincent Pécoil

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