musicien

Matthew Herbert

L'ŒIL

Le 1 mars 2002 - 159 mots

Véritable génie de l’échantillonnage sonore, Matthew Herbert est de nouveau à Paris, sur la scène de la grande salle du Centre Pompidou, pour un Live qui s’annonce d’ores et déjà détonnant. En effet, le jeune Anglais se targue de pouvoir réaliser en direct nombre de ses morceaux à partir d’une seule et unique source sonore. En quête permanente de l’inédit, il peut triturer jusqu’à l’extrême un bruit provoqué par un froissement de sac plastique ou encore un choc entre deux verres d’eau. Certains se souviennent peut-être de sa dernière apparition à Beaubourg, où l’enfant terrible de la scène électronique sollicitait sans retenue la participation du public et surtout des quelques objets en leur possession. A classifier plus près d’un John Cage que des Daft Punk, Matthew Herbert risque bien d’en surprendre plus d’un par son jeu de performances à la fois sonores et visuelles.

Centre Pompidou, tél. 01 44 78 12 33, grande salle, vendredi 8 mars à 20h30.

Cet article a été publié dans L'ŒIL n°534 du 1 mars 2002, avec le titre suivant : Matthew Herbert

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