En 1990, alors que tout le monde quitte le navire des ventes publiques françaises, Marielle Digard prend le contre-pied de la sinistrose ambiante. « C’est maintenant ou jamais qu’il faut être présent », pense-t-elle. Un symbole : Marielle Digard a été la dernière à être nommée commissaire-priseur le mois qui précède la grande réforme de la profession. Elle achète alors l’étude de Maître Viviane Jutheau de Witt. « Bien que nous soyons au milieu des grands, il nous reste des ventes à faire, plus spécialisées. De plus, nous conservons le monopole des ventes judiciaires. Alors soyons plus dynamiques ». La prochaine vente personnelle de Marielle Digard a lieu à l’Hôtel Drouot, le dimanche 17 mars en salle 2, avec des tableaux modernes et contemporains dont son père, Alain Digard, et Lydia Harambourg sont les experts. Parmi les œuvres qui seront présentées, un Warhol de la série des Fleurs. Estimation entre
45 000 et 61 000 euros. Provenance : la fameuse galerie new-yorkaise Sonnabend.
17, rue Drouot, 75009 Paris, tél. 01 48 24 43 43, e-mail m-d-a@wanadoo.fr
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Marielle Digard parmi les grands
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°533 du 1 février 2002, avec le titre suivant : Marielle Digard parmi les grands