galeristes

Le tandem Goodman-Fierobe

L'ŒIL

Le 1 février 2000 - 188 mots

Les Français se plaignent : « Le marché est inexistant, il n’y a plus d’artistes... ». Et pourtant ! L’une
des plus importantes galeries new-yorkaises de la 57e rue, la Marian Goodman Gallery, a ouvert, après un passage rue Debelleyme, un superbe espace au 79 rue du Temple à Paris. Sur 380 m2, la spécialiste du marché européen et américain depuis 21 ans va présenter une trentaine d’artistes. Ce qui se fait de mieux : John Baldessari, Jeff Wall, Gerhard Richter... mais aussi Annette Messager, Daniel Buren ou Pierre Huygue (L’Œil n°501)... Après le Sud Africain William Kentridge, puis l’Allemand Thomas Struth, celle qui a fait connaître le travail de Broodthaers et de Beuys aux États-Unis expose ce mois-ci l’Irlandais James Coleman. « Un artiste qui m’a fait venir à l’art », remarque Agnès Fierobe, l’acolyte de Marian depuis cinq ans, précisant que son parcours est « atypique, théâtre, danse, production de cinéma ». Alors pourquoi Goodman à Paris ? « Parce que Marian aime Paris et que les collectionneurs aiment bouger. »

Marian Goodman Gallery, 79, rue du Temple, 75004 Paris, tél. 01 48 04 70 52.

Cet article a été publié dans L'ŒIL n°513 du 1 février 2000, avec le titre suivant : Le tandem Goodman-Fierobe

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