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Le fabulous show de John Bullard

L'ŒIL

Le 1 septembre 2000 - 236 mots

Dans les années 70, alors qu’il était en poste à la National Gallery of Art de Washington, son champ de prédilection était la peinture américaine de la fin du XIXe et du début du XXesiècle. Il y monta une exposition sur Mary Cassatt et écrivit même un livre sur cette femme peintre impressionniste. Depuis 1973, il est à la tête du Museum of Art de La Nouvelle Orléans et ne s’occupe plus, comme il le dit en plaisantant, que du fund raising. Car les musées sont souvent privés aux États-Unis et ont besoin de mécénat. Au vu de ses projets, cette nouvelle spécialisation semble bien lui réussir puisqu’après les expositions « Les Monet du Musée Marmottan » et « Degas à La Nouvelle Orléans », il envisage sereinement l’ouverture d’un parc de sculptures pour la fin 2000 avec l’aide de Sydney Besthoff. Ce collectionneur de sculptures donne en effet plus de 60 sculptures de Henry Moore, Joel Shapiro ou Louise Bourgeois au musée. Un projet colossal qui avoisine les 8 M$. Sydney Besthoff et sa femme accompagnent d’ailleurs John Bullard pour la Biennale des Antiquaires avec cinq autres trustees importants du musée. « Une occasion de découvrir ce fabulous show que je n’ai pas revu depuis son départ du Grand Palais et de compléter, peut-être, le département des arts décoratifs du musée riche en œuvres de Fabergé, de pièces de verrerie et de porcelaine de Paris. »

Cet article a été publié dans L'ŒIL n°519 du 1 septembre 2000, avec le titre suivant : Le fabulous show de John Bullard

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