L’an 2000 émerge

Par Le Journal des Arts · Le Journal des Arts

Le 18 décembre 1998 - 264 mots

À douze mois de l’An 2000, les projets de célébration commencent à prendre forme. Tandis que la Grande-Bretagne travaille à une manifestation qui se veut « la plus spectaculaire du monde » et qui promet aussi d’être l’une des plus coûteuses, la France vient de planter le premier arbre de sa « Méridienne verte », l’axe autour duquel s’organiseront diverses festivités.

PARIS - Du méridien de Greenwich, qui traverse le Millennium Dome, à celui de Paris, fixé en 1799 par la République et matérialisé deux cents ans plus tard par la plantation de milliers d’arbres, l’An 2000 se placera sous les auspices de ces lignes imaginaires servant au compte du temps. Là s’arrêtent les similitudes entre les célébrations officielles prévues par la Grande-Bretagne et la France. Face à un projet d’une grande ambition centralisé en un lieu unique, Londres, notre pays a opté pour une série de manifestations dont une bonne partie se déroulera autour de la “Méridienne verte” reliant Dunkerque à Prats de Mollo, dans les Pyrénées-Orientales. Le coût ne sera d’ailleurs pas le même : l’équivalent de 7 milliards de francs pour le Millennium Dome, contre 400 millions pour les festivités nationales. Cette coulée verte, imaginée par Paul Chemetov et Jacques Leclercq-K, “refuse la théâtralité des espaces spectaculairement liés à l’histoire et à la mémoire, souligne le président de la Mission pour la célébration de l’An 2000, Jean-Jacques Aillagon. C’est un monument vivant [...] qui invite au rassemblement, à la fête”. Comme pour illustrer ces propos, un pique-nique géant avec ballets aériens sera organisé le long de l’axe, le 14 juillet 2000.

Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°73 du 18 décembre 1998, avec le titre suivant : L’an 2000 émerge

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