Justice

Jean-Jacques Aillagon entendu par la justice

Par Le Journal des Arts · Le Journal des Arts

Le 8 juin 2001 - 171 mots

PARIS - Le président du Centre Georges-Pompidou, Jean-Jacques Aillagon, a été entendu le 24 avril au palais de justice de Paris comme témoin assisté, dans le cadre de la plainte déposée contre le Musée national d’art moderne (Mnam) par les héritiers d’Alphonse Kann, collectionneur juif spolié durant la guerre.

Ils réclament au Mnam Le Joueur de guitare de Georges Braque, acquis en 1981 auprès du marchand allemand Heinz Berggruen, qui l’avait lui-même obtenu du collectionneur André Lefèvre. Jean-Jacques Aillagon ne conteste pas que ce tableau ait figuré dans la collection Kann, mais souligne que le musée avait été « un acquéreur de bonne foi. Ce tableau est réapparu en 1948, du vivant d’Alphonse Kann. Il ne l’a pas revendiqué, alors qu’il en a revendiqué et récupéré d’autres […]. Il n’y a aucune raison d’envisager la restitution de cette œuvre à qui que ce soit ». En juillet 1998, le gouvernement français avait déjà restitué aux héritiers d’Alphonse Kann Caraïbe ou Nègre-Pie de Francis Picabia (1927), qui se trouvait au Centre Pompidou.

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Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°129 du 8 juin 2001, avec le titre suivant : Jean-Jacques Aillagon entendu par la justice

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