PARIS
« Ainsi la nuit » est le fruit de deux ans de travail au cours desquels les structures abstraites de la musique ont peu à peu nourri l’expérience picturale.
La seconde série, Énergie blanche, est une évocation des énergies cinétiques qui nous entourent. » Pour sa première exposition solo à la Galerie Lelong & Co., cette « passagère du silence » qu’est Fabienne Verdier, comme le rappelle le titre éponyme de son roman d’apprentissage en Chine, best-seller vendu à plus de 300 000 exemplaires, poursuit, avec de grandes plages bleu nuit zébrées de lignes dynamiques noires ou blanches, sa recherche d’une écriture de la vie qui évoque la grande unité du monde. Associant énergie, spontanéité et maîtrise du geste inspiré par la calligraphie chinoise et les grands expressionnistes abstraits, cette plasticienne aguerrie traduit, via un trait épuré, l’essence du réel. S’aidant d’inventions techniques étonnantes (pinceaux immenses munis de guidon de conduite, alliages de glacis, esquisses filmiques), l’artiste capte au plus près les ondes sonores – ainsi la nuit s’inspire de Dutilleux –, ainsi que les forces de la nature. Fabienne est elle-même une force. Pas étonnant donc que, ces derniers temps, cette peintre aventureuse installe directement son atelier mobile autour de la montagne Sainte-Victoire pour dire, tout simplement, la vie. Suivons-la dans cette danse méditative célébrant à la fois la beauté et la fragilité de notre monde, notamment l’été prochain au Musée Granet d’Aix-en-Provence où elle exposera une centaine de pièces de natures diverses : tableaux, dessins, œuvres filmées et carnets de bord.
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Fabienne Verdier - Peintre
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°719 du 1 janvier 2019, avec le titre suivant : Fabienne Verdier