Début de mobilisation pour la sauvegarde de la cité de Chandigarh

Par LeJournaldesArts.fr · lejournaldesarts.fr

Le 9 mars 2011 - 239 mots

CHANDIGARH (INDE) [09.03.11] – Un groupe d’architectes, d’historiens et d’officiels veut obtenir l’aide de la communauté internationale pour la protection de la ville de Chandigarh, construite par Le Corbusier en 1951. La cité est chroniquement confrontée à des négligences de conservation, et à la dispersion de son mobilier.

Un groupe composé d’architectes locaux, d’historiens et d’officiels, espère faire réagir la communauté internationale afin de sauvegarder la cité de Chandigarh, capitale du Penjab en Inde. Un rapport commandé par le gouvernement de Chandigarh préconise le lancement d’une campagne pour la protection du site, auprès de l’UNESCO et des gouvernements étrangers, spécialement en Europe où de nombreux meubles provenant d’édifices publics ont été vendus. Les requêtes auprès de Delhi ont échoué, selon un rapport non publié consulté par The Guardian.

Depuis la création de la cité en 1951, des bâtiments signés de Le Corbusier et Pierre Jeanneret, reconnus comme des fleurons de la modernité sont abandonnés aux épreuves du temps. Meubles, sculptures et mobilier urbain alimentent abondamment le marché de l’art international.

En 2010, les autorités de Chandigarh ont sollicité le Haut commissariat britannique de Delhi, pour empêcher la vente à Londres d’une douzaine d’œuvres, dont des chaises provenant de l’Assemblée. Malgré l’intervention des diplomates indiens, la tentative fut vaine.

Les revendications des militants, menés par Manmohan Nath Sharma, premier assistant de Le Corbusier et actuel architecte en chef de la ville, n’ont pas réussi à imposer une législation plus protectrice.

Légende Photo

La main ouverte, symbole de la ville de Chandigarh réalisé par Le Corbusier - Photo Ravjot Singh - 2007 - Licence CC BY SA 3.0

Le Journal des Arts.fr

Inscription newsletter

Recevez quotidiennement l'essentiel de l'actualité de l'art et de son marché.

En kiosque