Pierre Bergé révèle qu’il avait été menacé de mort lors de la vente YSL et affirme qu’il ne rendra pas les bronzes à la Chine

Par LeJournaldesArts.fr · lejournaldesarts.fr

Le 7 octobre 2009 - 233 mots

PARIS [07.10.09] – Le collectionneur Pierre Bergé a révélé avoir subi des menaces de mort pendant la vente YSL-Pierre Bergé en février 2009. Depuis, les deux bronzes chinois, objets du scandale, ne trouvent pas acquéreur.

« J’ai été l’objet de beaucoup d’attaques, j’ai été menacé – même de mort. » a déclaré Pierre Bergé le 5 octobre au micro de RTL.
Les menaces ont eu lieu lors de la vente des bronzes chinois de la collection YSL-Pierre Bergé en février 2009. Sur les conseils de la police, il a même fait appel à des gardes du corps pendant quelques jours.

Depuis, Pierre Bergé a gardé les deux pièces, après le retrait pour insolvabilité de l’enchérisseur chinois : « Comme je n’ai pas envie de me faire assassiner, ni d’élever des querelles inutiles, pour l’instant ces têtes chinoises sont en paix dans une chambre forte chez Christie’s » .

Malgré tout, l’homme d’affaires français a tenté de donner les pièces au Musée de Taiwan, qui a décliné l’offre, pour des raisons diplomatiques. Selon l’AFP, il a pensé un temps donner ou mettre en dépôt les bronze au musée Guimet, mais il ne croit pas que « la France ait non plus envie d’ouvrir une querelle avec la Chine » .

Alors Pierre Bergé attend une proposition d’un « acheteur courageux ». Une chose est sûre, il ne rendra pas les têtes à la Chine.

Le Journal des Arts.fr

Inscription newsletter

Recevez quotidiennement l'essentiel de l'actualité de l'art et de son marché.

En kiosque