Un encodage chimique contre les contrefaçons ?

Par LeJournaldesArts.fr · lejournaldesarts.fr

Le 26 septembre 2008 - 201 mots

PERTH (AUSTRALIE) [26.09.08] – L’Université de Perth a dévoilé, le 25 Septembre 2008, la première toile au monde à être chimiquement authentifiée et protégée.

Wunubi Spring, une toile de Freddie Timms, a été présentée aujourd’hui comme la toute première œuvre d’art ayant reçu un traitement chimique l’authentifiant et la protégeant de la copie.

Rachel Green, doctorante à l’University of Western Australia, a mis presque 5 ans à développer son invention : il s'agit d’une technique d’encodage chimique, à l’origine destinée à protéger l’art indigène de la contrefaçon. « Un mélange de différents produits chimiques est ajouté à la peinture de l’artiste. Quand celui-ci l’applique sur la toile afin de créer son œuvre, la composition chimique de la peinture est incroyablement unique. Il devient impossible de la copier », explique Rachel Green.

Ce mélange de produits est complètement invisible à l’œil nu, et il ne peut jamais être totalement enlevé d’une toile. Un moyen de protéger les toiles sur le long terme contre toute forme de reproduction ou de vente frauduleuse.

« L’encodage chimique que j’ai mis au point n’est pas propre à l’art indigène, ajoute-t-elle. Techniquement, on pourrait l’appliquer à la Joconde, s’ils nous laissaient faire. »
[Source : ABC News]

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