Droit de réponse de monsieur Christian Giacomotto

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Le 19 février 2008 - 458 mots

PARIS [19.02.2008] - Le président du Conseil des ventes volontaires de meubles aux enchères publiques répond à un article paru dans le JDA intitulé « Un pavé dans la mare ».

« Dans votre édition du Journal des Arts en date du 15-28 février 2008, un article intitulé « un pavé dans la mare » et signé de Madame Armelle Malvoisin me met gravement en cause en tant que président du Conseil des ventes volontaires et de président du collège de gérance de Gimar Finance et Cie. En effet, si votre rédactrice a parfaitement le droit de critiquer la proposition de loi déposée par deux parlementaires connus pour leur action en faveur des marchés et du marché de l’art, elle ne saurait procéder pour autant par voie d’affirmations contraires à la vérité. Aussi est-il regrettable qu’elle n’ait pas jugé utile de prendre contact avec moi avant publication, ce qui m’aurait évité la présente mise au point.

Il n’est pas exact de laisser entendre en effet que cette proposition de loi reflète les vues du Conseil des ventes volontaires qui, avec la retenue qui s’impose à l’égard d’une initiative parlementaire, a déclaré par ma voix et, plus récemment, celle de mon collègue Bernard Daeschler lors d’une réunion de place en présence des principaux professionnels, que ce texte comporte des dispositions largement perfectibles et, pour certaines, superfétatoires. Il est également erroné d’affirmer que M. Philippe Marini et moi-même serions « associés au sein de la banque d’affaires Gimar... ». M. Marini ne détient et n’a jamais détenu aucune action de Gimar Finance, société à laquelle il n’est bien entendu lié par aucun contrat.

Il est tout aussi faux de prétendre que le nom de Gimar résulterait de la « contraction de nos deux patronymes » alors qu’une simple vérification aurait conduit l’auteur de l’article à constater, ce que la presse a exactement rapporté à l’époque, qu’il s’agit de la combinaison de mon nom avec celui de M. Michael MARTIN, alors président de Kleinwort Benson, banque britannique à laquelle j’avais lié mes intérêts.

Affirmer tous ces éléments implique que je méconnaîtrais les incompatibilités édictées par le code électoral et tenterais ainsi de peser sur la liberté de jugement d’un élu.

Je considère donc que l’article de votre collaboratrice risque de porter atteinte à mon honneur et à ma réputation, ce qui est d’autant moins supportable qu’il est notoire qu’en prenant la présidence du Conseil des ventes, j’ai volontairement renoncé à tous les avantages matériels de la fonction et décidé de n’intervenir en aucune manière dans la négociation d’œuvres d’art à titre professionnel afin de ne pas risquer d’exposer le Conseil des ventes à des critiques quant à son indépendance. »

Veuillez agréer, Monsieur le Directeur, l’expression de ma considération distinguée.

Christian Giacomotto
 
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