Cinéma - Musée

La famille Chaplin appelle à « sauver » le Musée du cinéma de Londres

Par LeJournaldesArts.fr (avec AFP) · lejournaldesarts.fr

Le 15 décembre 2017 - 347 mots

LONDRES / ROYAUME-UNI

LONDRES (ROYAUME-UNI) [13.12.17] - Des membres de la famille de Charlie Chaplin ont appelé à « sauver » le Musée du cinéma de Londres, un ancien hospice intimement lié à l'enfance de la légende du cinéma muet et menacé de fermeture.

Dans une pétition en ligne, le musée indique être menacé de se faire expulser du "Lambeth Workhouse", un bâtiment du sud de la capitale britannique qu'il occupe depuis 19 ans. L'établissement explique avoir vainement tenté de racheter les lieux à un prix "équitable" que lui aurait promis son propriétaire, le SLAM, un organisme public lié au service de santé NHS, pour finalement découvrir que le bâtiment allait être vendu au plus offrant."Le bail du Musée du cinéma expire en mars 2018, ce qui signifie que nous pouvons être facilement expulsés", dit l'établissement dans le texte de la pétition, signée par plus de 21 000 personnes et appelant le SLAM à travailler avec le musée pour trouver une solution.

"En tant qu'enfants de feu Sir Charles Chaplin, nous - et nos propres enfants - avons été affligés d'apprendre la menace qui pèse sur le Musée du cinéma", écrivent dans une lettre datée de lundi cinq membres de la famille de Chaplin, dont Geraldine, sa fille. Ce bâtiment, ajoutent-ils, "a joué un grand rôle dans la première partie de la vie de notre père", né à Londres le 16 avril 1889. "Lui, sa mère et son demi-frère, abandonnés par leur père, vivaient à proximité (...) et étaient souvent conduits à (y) trouver refuge". "Sa dernière visite (...) remonte à mai 1903. Alors âgé de 14 ans, il était parvenu à y emmener sa mère - notre grand-mère, qui souffrait de troubles mentaux aigus - à pied". "Cette douloureuse expérience a beaucoup contribué à façonner le don créatif unique de notre père", ajoutent-ils en appelant à "sauver le Musée du cinéma".

Contacté par l'AFP, le SLAM a souligné qu'en sa qualité d'organisme public, il était de son "devoir" de vendre ce bien afin d'en "maximiser" la valeur. Il se dit également "favorable à des offres qui appuieraient" la demande du musée.

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