Limoges rejoint le réseau des « villes créatives » de l'Unesco

Unique ville française retenue cette année, alors que concourait également Arles, Limoges a été retenue au titre de son important travail "tant sur le plan culturel et patrimonial, que sur le plan de son dynamisme économique et technologique autour des matériaux céramiques, mais également des vitraux ou encore des émaux", a souligné Emile-Roger Lombertie.

Limoges s'est vu attribuer, cette année, ce prestigieux label, au même titre que 63 autres villes comme Bristol, le Caire ou encore le Cap. Le réseau de ces "villes créatives" compte désormais 116 membres dans 54 pays. Candidate malheureuse au classement de sa célèbre porcelaine au patrimoine immatériel de l'Unesco, Limoges devient ainsi la quatrième ville en France à rejoindre ce réseau initié en 2004 par l'agence onusienne, et la seule en Nouvelle Aquitaine.

L'accession à ce club de villes ayant, selon la définition de l'Unesco "identifié l'économie créative comme un facteur stratégique de développement urbain" fait de Limoges "le symbole d'un foisonnement artistique et technologique" qui est un vecteur de développement touristique, a souligné l'adjoint au maire chargé de la Culture, Philippe Pauliat-Defaye.

Cette reconnaissance des travaux d'artistes, de chercheurs, et d'entrepreneurs ayant innové autour des arts du feu, se traduira par la mise en place d'un programme dédié à ces arts, de 2017 à 2020 , qui sera doté d'un budget annuel d'1 million d'euros alloué par la collectivité, dans le cadre du dispositif "ville créative de l'Unesco", précise la mairie.