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Le nombre de postes au concours de conservateur stagiaire du patrimoine stable depuis 4 ans

Par Marine Vazzoler · lejournaldesarts.fr

Le 7 juin 2017 - 339 mots

PARIS [07.06.17] – La session 2017 du concours de recrutement des conservateurs stagiaires du patrimoine offre 23 places aux candidats qui s’y présentent. Un nombre proche de celui des sessions des 4 années précédentes.

Un arrêté en date du 2 juin 2017 a fixé à 23 le nombre de postes ouverts par l’Etat au concours de conservateur stagiaire du patrimoine 2017, s’inscrivant dans la lignée des années précédentes. Si en 2013 le concours offrait 29 postes (et 27 en 2012), l’année qui a suivi en proposait 7 de moins. Depuis, le nombre de poste ouvert reste stable et se situe aux alentours de 21-23 postes.

La session 2017 offre ainsi 4 postes en recrutement interne et 19 par le biais du concours externe. Sur l’ensemble des 23 postes (concours interne ou externe confondus), 20 vont au ministère de la Culture, 1 au ministère des Armées, 1 au ministère de l’Europe et des Affaires étrangères et 1 à la ville de Paris.

En décembre dernier, il avait également été annoncé l’ouverture de 12 postes pour les collectivités territoriales en 2017. Ainsi, au total, cette année offre 35 postes (fonction publique d’Etat, ville de Paris et Collectivités territoriales confondues), soit 10 de moins qu’en 2013. L’année 2014 fait office d’année charnière et a vu diminuer de 22 % le nombre de postes ouverts aux concours.

La réduction du nombre de places depuis 4 ans ne s’accompagne cependant pas d’une baisse d’inscriptions aux concours : en 2013 et 2014, on comptait respectivement 800 et 802 inscrits aux concours des conservateurs du patrimoine (internes et externes). Moitié moins se sont cependant présentés aux épreuves écrites (471 en 2013 et 481 en 2014).

Cette année, les épreuves écrites auront lieu les 22, 23, 24 et 25 août. Les admissibles seront invités à participer aux épreuves orales à l’issue desquelles, si leur candidature est retenue, ils pourront suivre un enseignement à la fois théorique et pratique, sur 18 mois, leur apprenant à « préserver l’œuvre de sa dégradation et de la présenter au public ».

Légende photo

Rotonde de la galerie Colbert, Paris, 2e arrondissement. Construite en 1826 pour concurrencer la galerie Vivienne (voisine), elle n'a pas eu autant de succès. Après rénovation dans les années 80, elle est achetée par la BNF et abrite maintenant l'INHA (Institut National de l'Histoire des Arts) et l'INP (Institut National du Patrimoine). © Photo Benh Lieu Song - 2008 - Licence CC BY 3.0

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