En Toscane, réouverture du Centre d’art contemporain Pecci rénové et agrandi

Par Nathalie Eggs · lejournaldesarts.fr

Le 20 octobre 2016 - 347 mots

PRATO (ITALIE) [20.10.16] – Le Centro per l'Arte Contemporanea Luigi Pecci a inauguré le 16 octobre son extension signée Nio architecten et a rouvert, après rénovation, l’édifice d’origine conçu par Italo Gamberini.

A Prato, à une vingtaine de kilomètres au nord de Florence, le Centro per l'Arte Contemporanea Luigi Pecci a rouvert au public le 16 octobre après des travaux d’extension et de rénovation. C’est l’architecte hollandais d’origine indonésienne Maurice Nio qui a été chargé de l’extension futuriste. Démarré en 2006, le chantier, d’un budget de 14,5 millions d’euros, double la surface du site à 10 000 m2.

Créé en 1988 par l’entrepreneur Enrico Pecci en mémoire de son fils disparu Luigi, avec le soutien de la ville de Prato et de partenaires publics et privés, le centre a pour mission de promouvoir « la conscience d’un art émergent » national et international à travers des expositions, évènements et activités pédagogiques. Depuis ses débuts, une collection de plus de 1 000 œuvres allant des années 50 à nos jours a été constituée. Enrichie de plusieurs donations, dont celles de Carlo Palli et de la famille Beccaglia, la collection comprend des peintures, sculptures, installations, livres d’artistes, photographies, vidéos, … représentant notamment les mouvements Arte Povera, Trans-avant-garde et l’architecture radicale. L’édifice initial conçu par l’architecte Italo Gamberini était donc devenu trop étroit…

L’exposition inaugurale (« The End of the World »), dont le commissariat est assuré par le directeur de l’institution, Fabio Cavallucci, regroupe 50 artistes internationaux autour du thème du temps, et plus particulièrement du présent vu par le futur. Figurent des œuvres de Pablo Picasso, de Marcel Duchamp, de Marlene Dumas, de Lucio Fontana, de Francis Bacon mais aussi de Cai Guo-Qiang, d’Olafur Eliasson, de Thomas Hirschhorn, d’Henrique Oliveira, de Camille Henrot, d’Adel Abdessemed, de Kader Attia, de Julian Charrière & Julius von Bismarck et d’Isabelle Cornaro.

Outre les 4 000 m2 d’espaces d’exposition, le nouveau centre compte une bibliothèque (« CID/Arti Visive ») d’archives spécialisée dans les mouvements des XXe et XXIe siècles, un auditorium, une librairie, un restaurant et une scène de théâtre à l’extérieur.

Légende photo

"Sensing the waves", Nouveau projet de Maurice Nio. Photo: Mario Gianni Courtesy Centro Pecci Prato

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