Photographie

Les Rencontres d’Arles sortent d’Arles

Par Christine Coste · lejournaldesarts.fr

Le 25 mars 2016 - 410 mots

PARIS [25.03.16] – L’édition 2016, dont Sam Stourdzé assure la programmation pour la deuxième fois, comprendra 40 expositions. Cette année, trois manifestations en dehors d’Arles s’abriteront sous la bannière des Rencontres.

Sam Stourdzé, 2015
Sam Stourdzé
Photo Christian Lutz / Agence Vu, 2015

« Les rencontres d’Arles se portent bien » déclarait jeudi 24 mars son directeur Sam Stourdzé lors de la présentation de la programmation de la 47e édition au ministère de la Culture et de la Communication. Il est vrai qu’aucun autre festival photo en France, voire de festival tout cours, peut se vanter d’organiser sa conférence de presse dans le salon d’honneur du ministère.

Fort l’an dernier d’une fréquentation en hausse de 12 % (93 000 visiteurs) y compris du côté des Arlésiens au nombre de 7 400 ( 16 %) et de ses effets positifs sur la ville en matière d’emplois, d’hôtellerie, de restauration et de commerce, le festival affiche un air d’optimisme. Si le nouveau président de la région PACA, Christian Estrosi était absent, le salon d’honneur était plein de monde.

Dédiée à Michel Tournier (1924-2016), co-fondateur des Rencontres aux côtés de Lucien Clergue (1934-2014) et de Jean-Maurice Rouquette, cette édition foisonne comme d’habitude en propositions diverses qui cette fois n’ont pas trop oublié les femmes bien qu’elles brillent par leur absence dans la section consacrée à la photographie de rue regroupant Sid Grossman, Garry Winogrand, Ethan Levitas, Peter Mitchell, Eamonn Doyle et Christian Marclay. Idem pour la section « Après la Bataille » où seront présentés Champ de Bataille de Yann Morvan, La ligne Maginot d’Alexandre Guirkinger, Don Mccullin et un retour sur l’image médiatique du 11 septembre.

Pas moins de quarante expositions, 137 photographes et 48 commissaires configurent la deuxième programmation de Sam Stourdzé, marquée par deux nouveautés structurelles. Les Rencontres d’Arles se redéploient dans la région. Elles s’extériorisent au Carré d’art de Nîmes avec Stéphanie Solinas et à la Villa Méditerranée à Marseille avec Alfred Seiland. L’exposition estivale la Fondation Lambert à Avignon consacrée à Andres Serrano et à sa dernière série sur la torture intègre elle-aussi le festival. Le forfait toutes expositions (37 €) ou à la journée (29 €) permettra d’accéder à ces trois lieux.

Le festival bénéficie aussi de nouveaux espaces à Arles : une grande halle près de la gare dite Ground Control. En centre ville, l’ancien collège Mistral devient le nouveau lieu pour le Cosmos Arles Book, le déménagement du parc des Ateliers au centre ville marque la montée en puissance de cette entité créée l’an dernier et dédiée aux éditeurs de livres photos.

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