Officielle se cherche encore

L’ouverture d’Officielle aux collectionneurs VIP, hier mardi 20 octobre a donné le top départ de la semaine de la Foire internationale d’art contemporain (Fiac). Mais la seconde édition de ce salon parallèle qui se veut dédié à l’art émergent n’est pas plus que l’an dernier parvenue à convaincre de sa pertinence. Laissant alterner du très bon et son exact opposé dans des proportions assez similaires, la manifestation réunissant une soixantaine d’exposants a affiché une trop grande inégalité dans son contenu, délivrant ainsi la sensation d’une manifestation en demi-teinte.

Du côté du bon, des prestations très réussies comme celle d’Edel Assanti (Londres), avec un « solo show » du polonais Marcin Dudek, les œuvres vidéo-peinture à quatre mains et très contemplatives de Dave Miko et Tom Thayer chez 11R Eleven Rivington (New York), les natures mortes revisitées par Alexander Tovborg chez Nicelle Beauchene (New York), les kitschissimes dioramas en coquillages de Paul Amar sur le stand de Risch Fisch (Strasbourg) spécialisée dans l’art brut, ou encore l’intelligente installation photographique d’Aurélie Pétrel proposée par Houg (Paris).

Le public a été au rendez-vous dès l’ouverture, avec des collectionneurs manifestement attentifs, dont certains sont vite passés à l’acte d’achat. Bernard Ceysson (Paris) se félicitait ainsi d’avoir cédé dans les dix premières minutes un tableau du new-yorkais Chris Hood, Messeen De Clercq (Bruxelles) s’est rapidement défait d’œuvres de Fabrice Samyn, Claudio Parmiggiani et José María Sicilia, et Edel Assanti d’un tableau de Marcin Dudek.