Grèce - Restitutions

La campagne d’Amal Clooney pour le retour des frises du Parthénon financée par un armateur grec

Par LeJournaldesArts.fr · lejournaldesarts.fr

Le 9 mars 2015 - 329 mots

ATHENES (GRECE) [09.03.15] – Derrière le « groupe de philanthropes » qui finance les frais du cabinet de l’avocate Amal Alamuddin-Clooney, pour le retour des frises du Parthénon à Athènes, se cacherait un armateur grec fortuné vivant entre Londres et la capitale grecque.

Selon un membre de l’ancien équipe du ministère de la Culture grec, la campagne d’Amal Alamuddin-Clooney, l’avocate et récente épouse de l’acteur américain George Clooney, et de son cabinet d’avocats pour le retour des frises du Parthénon sur leur terre d’origine serait financée par un armateur grec, rapporte le London Times.

Son nom n’a pas été dévoilé, mais l’homme d’affaires vivrait et travaillerait entre Londres et Athènes. Il aurait voulu « faire un grand geste patriotique » en finançant les frais de la procédure judiciaire qui permettra peut-être la restitution à la Grèce de cet important patrimoine, emporté entre 1802 et 1804 par le diplomate britannique Lord Elgin et exposé au British Museum depuis 1816.

On ignore si ce « magnat » s’est engagé spontanément à débourser d’importantes sommes d’argent pour cette cause ou si le gouvernement grec l’a approché en amont. Cependant, la signature de l’accord coïnciderait avec la visite en octobre 2014 d’Amal Alamuddin-Clooney et de son patron Geoffrey Robertson au gouvernement grec à Athènes. Robertson aurait indiqué que leurs frais étaient financés par « un groupe de philanthropes, et en aucun cas aux dépends des citoyens grecs ».

Le 6 octobre 2014, la délégation grecque de l’Unesco lançait, avec le soutien de citoyens grecs, une nouvelle campagne de mobilisation pour le retour des frises du Parthénon à Athènes. « Le British Museum et la Grande-Bretagne prétendaient jusque-là que la Grèce n’était pas capable d’entretenir les marbres et de les installer correctement. Cet argument ne tient plus », avait alors commenté Dimitris Pantermalis, le président du Musée de l’Acropole. Le musée inauguré en 2009 dispose d’une immense salle reconstituant la frise du Parthénon avec des emplacements prévus pour les reliefs détenus par le Royaume-Uni.

Légende photo

Amal Alamuddin-Clooney © Photo Foreign and Commonwealth Office - 2014 - Licence CC BY-SA 2.0

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