Thomas Lévy-Lasne quitte la galerie Isabelle Gounod

Par Cléo Garcia · lejournaldesarts.fr

Le 3 février 2015 - 367 mots

PARIS [03.02.15] – Thomas Lévy-Lasne n’est plus représenté par la Galerie Isabelle Gounod, avec laquelle il était sous contrat depuis janvier 2013. Ce représentant de la peinture figurative contemporaine explique les raisons de son départ.

Le peintre parisien Thomas Lévy-Lasne a annoncé samedi 31 janvier 2015 la fin de sa collaboration avec la galerie Isabelle Gounod, débutée en janvier 2013. Il n’envisage pas pour l’instant de collaborer avec une autre galerie. L’artiste poursuivrait pour l’instant sa pratique artistique indépendamment d’une galerie.

Contacté par le Journal des Arts, Thomas Lévy-Lasne explique les raisons de son départ par « un différend quant à la manière de concevoir [s]a carrière ». « Faire une exposition tous les deux ans, ce n'est pas assez pour moi, même si je vends relativement aisément mes peintures », argumente-t-il. Désireux de se consacrer entièrement à son travail de peintre, il ne « conçoit pas pour l’instant de faire autre chose de [s]es journées que de peindre pour gagner [s]a vie ». « Ce qui compte pour moi c'est le progrès, l'intensité, l'ambition dans mon travail, je crois qu'on ne les acquiert que par un engagement total », poursuit-il. Le peintre a toutefois tenu à souligner qu’il entretenait d’« excellents rapports » avec la galerie Isabelle Gounod.

Thomas Lévy-Lasne (classé 2 033e dans ArtIndex France 2014) est né en 1980 à Paris où il vit et travaille. Diplômé en 2004 de l’Ecole nationale supérieure des beaux-arts de Paris, le Centre culturel Henri-Dunant des Lilas lui consacre en 2010 une exposition personnelle, puis en 2012 il expose au Carrousel du Louvre avec la Galerie Isabelle Gounod et à l’Orangerie du château de la Louvière à Montluçon. La Galerie Isabelle Gounod lui organise une nouvelle exposition personnelle en 2013, puis en 2014 c’est au tour du Centre d’art Albert Chanot de Clamart. Il multiplie également les expositions collectives en France et en Europe.

Composant à l’huile, au fusain ou encore à l’aquarelle des scènes de la vie quotidienne telles que l’instant d’oisiveté d’une belle odalisque surfant sur Facebook dans Laetitia au lit (2012) ou les visions alcoolisées de soirées parisiennes dans sa série de dessins Fête, son travail est l’un des plus représentants de l’art contemporain figuratif.

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Thomas Lévy-Lasne - Courtesy Thomas Lévy-Lasne / photo D.R.

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