États-Unis - Art contemporain

Quand Loris Gréaud pète les plombs

Par Isabelle Freysselinard · lejournaldesarts.fr

Le 30 janvier 2015 - 258 mots

DALLAS (TEXAS, ETATS-UNIS) [30.01.15] – Loris Gréaud n’a pas apprécié la critique de la journaliste Lauren Smart sur son exposition américaine « The Unplayed Notes Museum » et lui a envoyé plusieurs messages d’insultes.

Loris Gréaud avait déjà fait parler de lui il y a quelques jours en organisant la destruction de sa propre exposition « The Unplayed Notes Museum » au Dallas Contemporary, sous forme d’une performance pendant le vernissage. Les médias diffusent aujourd’hui les messages Facebook qu’il a adressés à la journaliste Lauren Smart, mécontent de la critique qu’elle avait écrite sur son blog Dallas Observer.

Très déçue par l’exposition, Lauren Smart décrivait celle-ci comme trop « grande [située dans un espace de 2 400 m2], prétentieuse et insipide », vide de sens et ennuyeuse. D’après elle, l’artiste n’avait pas inventé grand-chose, sachant qu’il allait détruire son exposition le jour du vernissage. Elle ajoutait aussi que l’idée de destruction n’était pas nouvelle dans l’histoire de l’art.

En retour Loris Gréaud, dans les messages envoyés à la journaliste de son compte Facebook, lui reproche son ignorance, son manque de travail, sa mauvaise prose et ses faibles capacités intellectuelles. Il la remercie de l’avoir fait autant rire avec son article et lui conseille d’étudier sérieusement la littérature, l’histoire de l’art et l’art du XXIe siècle, mais également, à deux reprises, de trouver « un copain avec 400 mg de testostérone par jour ». La journaliste l’a remercié pour ces conseils. L’artiste n’a cependant pas cessé de l’insulter et lui a envoyé trois autres messages, répétant les mêmes reproches.

Légende photo

Loris Gréaud - © Benoît Linero

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