Daniel Leuwers, « Les Très Riches Heures du livre pauvre »

Des livres pas si pauvres qu’ils en ont l’air

Par Virginie Duchesne · L'ŒIL

Le 23 février 2012 - 193 mots

COLLECTION. Depuis Richesses du livre pauvre publié en 2008 [lire L’œil n° 612], la collection de livres pauvres de Daniel Leuwers s’est enrichie de près de six cents pièces.

Pauvres car réalisés artisanalement, en six exemplaires et en dehors du circuit habituel de l’édition. Ces petits livres (ou plutôt de simples feuilles de papier habilement pliées) sont réalisés en duo par un auteur et un peintre, la poésie de l’un accompagnant le dessin de l’autre, et inversement. Chaque exemplaire est unique. Au fil des années, de petites collections s’élaborent autour de formats divers : « feuillet d’album », « éventail », « médaillon ».

Depuis 2003, trois catalogues ont été publiés et plusieurs expositions ont été organisées au prieuré Saint-Cosme, dernière résidence de Ronsard. Le quatrième opus présente de nouveaux formats, de petites collections qui se referment, d’autres qui naissent et de nouveaux auteurs. Il offre surtout un ensemble de livres pauvres qui fait exception au concept du duo : des artistes peintres ont été invités à choisir une phrase de Ronsard et à l’illustrer dans une collection-hommage au poète.

Daniel Leuwers, Les Très Riches Heures du livre pauvre

Gallimard, 219 p., 39 €.

Cet article a été publié dans L'ŒIL n°644 du 1 mars 2012, avec le titre suivant : Daniel Leuwers, « Les Très Riches Heures du livre pauvre »

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