La Fiac vue par les artistes

Florian Pugnaire - « Le rapport à l’œuvre est différent »

Par Philippe Piguet · L'ŒIL

Le 11 octobre 2011 - 170 mots

L’œil : Qu’apporte la Fiac pour un artiste ?
Florian Pugnaire : C’est la première fois que j’y participe, mais j’imagine que cela apporte une grande visibilité sur un travail particulier. Du fait de l’affluence pendant un temps très court, le rapport à l’œuvre pour le public est forcément différent des conditions muséales de monstration.
 
L’œil : Comment prépare-t-on la foire ? Est-ce, par exemple, la seule décision du galeriste ?
F. P. : Dans ce cas précis, c’est mon galeriste Romain Torri qui a pris l’initiative de proposer un « statement » pour le secteur Lafayette. Il a établi un lien entre l’obsession du carré chez Vera Molnar et la déconstruction du cube dans Shadow Boxing, ma pièce qui sera présentée.

L’œil : Comment visitez-vous la Fiac ?
F. P. : Je constate en général une forme ’immédiateté dans le rapport à l’œuvre lorsque je suis dans une foire. J’ai tendance dans ce genre de circonstance à faire de nombreux allers-retours dans les lieux, et à voir les œuvres plusieurs fois.

Cet article a été publié dans L'ŒIL n°640 du 1 novembre 2011, avec le titre suivant : Florian Pugnaire - « Le rapport à l’œuvre est différent »

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