Questions à... Diego Candil Directeur général du Musée des impressionnismes

Par Philippe Piguet · L'ŒIL

Le 15 septembre 2011 - 160 mots

En quoi cette exposition est-elle unique ?
Parce qu’elle montre le choix d’un couple de collectionneurs qui étaient de vrais amateurs au sens le plus pur du mot. Les Clark avaient énormément de goût et comme ils avaient la chance d’avoir les moyens, ils ont pu acheter nombre de chefs-d’œuvre. 

Quel type de collectionneurs étaient Sterling et Francine Clark ?
C’étaient d’abord et avant tout des intuitifs. Ils se fichaient pas mal des effets de mode, ne cherchaient pas à constituer une collection exhaustive et n’avaient pas un regard de spécialiste. Ils se fiaient à leur goût, à l’écart de toutes les rumeurs.  

Comment procédaient-ils pour acquérir leurs œuvres ? 
Ils circulaient dans les galeries et passaient toujours par les marchands. Ils ont beaucoup acheté aux grands noms de l’époque, Durand-Ruel et Bernheim notamment. Ils choisissaient toujours ensemble et n’étaient mus que par le pur plaisir de l’art, tout autant capables de se focaliser sur Renoir que d’être volontiers éclectiques.

Cet article a été publié dans L'ŒIL n°639 du 1 octobre 2011, avec le titre suivant : Questions à... Diego Candil Directeur général du Musée des impressionnismes

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