Férat, touchant second rôle du cubisme

Par Jean-Christophe Castelain · L'ŒIL

Le 21 février 2011 - 130 mots

Monographie. Depuis que les grands maîtres du cubisme, Braque, Picasso, Gris, sont devenus inaccessibles, le marché se tourne vers leurs suiveurs.

Serge Jastrebzoff, alias Serge Férat, est de ceux-là. Cet aristocrate russe arrive à Paris en 1900, flanqué de sa cousine la baronne Oettingen. Sous l’influence de Picasso, qu’il fréquente, il se convertit assez tôt au cubisme, un cubisme très coloré, presque naïf (ses meilleures toiles), avant de virer progressivement vers une peinture figurative hantée par le cirque, plus mièvre. Au-delà de sa peinture, cette première monographie d’un artiste touche-à-tout (il réalisa les décors et costumes des Mamelles de Tirésias, la pièce de son ami Apollinaire) révèle un personnage attachant, un de ces seconds rôles de l’art moderne.

Jeanine Warnod,

Serge Férat, un cubiste russe à Paris,Conti, 168 p., 30 euros.

Cet article a été publié dans L'ŒIL n°633 du 1 mars 2011, avec le titre suivant : Férat, touchant second rôle du cubisme

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