Questions à... William Hauptman

Commissaire de l’exposition

Par Colin Lemoine · L'ŒIL

Le 25 janvier 2011 - 155 mots

Comment est née l’idée de ce projet ?
Il s’agissait de familiariser le public avec des œuvres méconnues en dehors de l’Espagne. Avec le « modernisme », les peintres espagnols ont établi une esthétique remarquable aussi bien par la couleur employée que par l’iconographie plébiscitée.

Quoique décisive, cette facette de l’art espagnol demeure méjugée…
En effet, il est rare que des expositions consacrées à l’art espagnol de la fin du xixe siècle soient présentées hors de la péninsule ibérique. En Europe, et particulièrement en Suisse, il était donc important d’étudier ce « modernisme » afin de montrer que Picasso n’avait pas œuvré ex nihilo.

À l’exception de Picasso, quel artiste vous paraît emblématique ?
Joaquín Sorolla, dont nous présentons vingt toiles dans l’exposition, me semble exemplaire. Reconnu internationalement de son vivant, il fut considéré comme « le » peintre espagnol par excellence. Évidemment, il faudrait aussi mentionner Zuloaga, Mir, Nonell, Rusiñol et les nombreux acteurs du modernisme…

Cet article a été publié dans L'ŒIL n°632 du 1 février 2011, avec le titre suivant : Questions à... William Hauptman

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