Questions à… Martin Bethenod

codirecteur de la Fiac à Paris

L'ŒIL

Le 24 mars 2010 - 167 mots

Comment une foire peut-elle résoudre la question global-local ?
Le mot global me gêne car il est trop rapidement connoté « uniformisation, impérialisme ». L’objectif de la Fiac n’est pas d’être global mais international. L’aspiration à l’universalité que sous-tend le mot global bute contre le fait que le marché de l’art n’est pas constitué de manière équivalente dans l’ensemble des pays. À la Fiac, nous nous sommes sentis plus libres en nous dégageant de l’obligation de représenter telle ou telle partie du monde. Cela ne nous intéresse pas d’avoir des galeries de moindre importance juste pour représenter un pays.

Quels sont les critères nécessaires à l’internationalisation d’une manifestation ?
Il faut un contenu, une audience et un contexte. Toute foire ne peut que viser l’audience internationale la plus grande possible. Pour cela il faut un contenu fort. Le dosage est subtil car il faut présenter un haut niveau international et en même temps quelque chose qu’on ne voit nulle part ailleurs. Enfin, il faut un marché local fort.

Cet article a été publié dans L'ŒIL n°623 du 1 avril 2010, avec le titre suivant : Questions à… Martin Bethenod

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