Questions à… Lynn Hanna, chargée du développement du Nottingham Museum

Par Martine Robert · L'ŒIL

Le 23 février 2010 - 190 mots

Quels sont les objectifs du nouveau Nottingham Museum ?
Nous voulons un établissement phare en matière d’art contemporain pour le centre de l’Angleterre, gratuit afin de sensibiliser un large public. Nous attendions 900 visiteurs par jour, nous en recevons 1 800 en moyenne. 60 % viennent de Nottingham, 40 % du reste du pays et de l’étranger.

Y avait-il un « terreau favorable » ?
Le terreau social est plutôt pauvre et nous effectuons un gros travail avec les écoles et les universités. Dans le même temps, il y a aux alentours beaucoup d’aristocrates et de grands collectionneurs tel le duc du Devonshire, propriétaire de la Chatsworth House. Certains amateurs d’art ont d’ailleurs fait des dons importants au musée, mais ils souhaitent garder l’anonymat.

Votre première exposition, consacrée à David Hockney est ambitieuse, en sera-t-il toujours ainsi ?
C’est notre but. Jusqu’au 18 avril, nous avons une grande exposition collégiale et inédite : « Star City The future under Communism ». Vingt artistes nous livrent leur vision de la conquête de l’espace sous le régime communiste pendant la guerre froide. En mai, nous aborderons la question de la globalisation et des migrations.

Cet article a été publié dans L'ŒIL n°622 du 1 mars 2010, avec le titre suivant : Questions à… Lynn Hanna, chargée du développement du Nottingham Museum

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