Questions à... Nicolas Sainte-Fare Garnot

Conservateur du musée Jacquemart-André

L'ŒIL

Le 24 août 2009 - 187 mots

Comment découvrez-vous les collections que vous présentez  ?
Ce sont toujours des hasards ou bien des rumeurs. Pour l’exposition sur les primitifs italiens, c’est au cours d’une visite en Allemagne que j’en ai ouï dire. Cette fois, c’est M. Jan de Maere, co-commissaire de l’exposition, directeur du Centre de documentation du patrimoine flamand, qui m’a contacté pour me proposer de monter cette exposition.

Qu’est-ce qui fait la rareté de  la collection Brukenthal  ?
Son histoire, pour commencer, est extraordinaire. Et puis, bien sûr, la qualité des œuvres. Le tableau de Van Eyck est très rare. Samuel von Brukenthal pensait alors acheter un tableau de Dürer, mais ce n’est qu’au début du xxe siècle qu’il a été reconnu comme étant un Van Eyck.

Comment expliquer la propension des peintres flamands au réalisme ?
Des Flandres à la Hollande, l’activité économique se développe beaucoup et voit l’émergence d’une bourgeoisie d’affaires qui affectionne l’art et qui en achète pour son propre compte par le biais de commandes. Ce sont aussi des populations très attachées aux ressources et biens matériels, et donc au réalisme, au concret, à la vie de tous les jours.

Cet article a été publié dans L'ŒIL n°616 du 1 septembre 2009, avec le titre suivant : Questions à... Nicolas Sainte-Fare Garnot

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