Questions à… Dimitri Salmon

Commissaire de l’exposition « Ingres et les modernes »

L'ŒIL

Le 24 août 2009 - 146 mots

Pouvez-vous revenir sur la genèse de l’exposition  ?
Lorsque notre livre Ingres, Regards croisés est sorti, en 2006 chez Mengès, Florence Viguier nous a proposé, à Jean-Pierre Cuzin et à moi-même, de réfléchir à une exposition qui traiterait de la postérité artistique de la fin du xixe à nos jours.

L’œuvre d’Ingres a-t-elle moins influencé la sculpture  ?
Sans doute. Mais quelques beaux exemples de mise en trois dimensions d’œuvres d’Ingres par Antoine Étex, Alexandre Falguière, Alfred Janniot, Robert Wlérick, Charles-Marie Hilpert (un inconnu  !) et la passionnante Émilie Benoist participent tout de même à l’exposition.

Quelle est l’artiste emblématique de ce cannibalisme ingresque  ?
Citer un seul nom serait impossible  ! On pense à Picasso et à Raysse, bien sûr, mais des créateurs aussi différents que Herman Braun-Vega, Bury, Erró, Jiri Kolar, Rauschenberg, Raynaud ou Georges Rohner ont aussi tissé des liens extrêmement étroits avec le Montalbanais.

Cet article a été publié dans L'ŒIL n°616 du 1 septembre 2009, avec le titre suivant : Questions à… Dimitri Salmon

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