Diego Candil

Après des études de management et de gestion, il s’est rendu compte qu’il ne pourrait jamais travailler dans le monde des affaires. Il a fait alors le choix de la culture et rédigé un mémoire sur le mécénat culturel. Sa passion pour la littérature, sa rencontre avec l’éditeur Franck Bordas, son intérêt pour le travail d’un artiste comme Jean-Charles Blais l’ont finalement entraîné du côté des œuvres sur papier et, en 1992, il a cofondé avec Rik Gadella un salon sur le livre d’artiste, ArtistBook International. Cinq ans plus tard, avec le même, c’était au tour de Paris Photo. Deux opérations, deux succès.
Diego Candil, qui aime discuter avec les gens mais abhorre les discours pompeux, se définit lui-même comme un amateur. Un amateur qui a du goût, de l’esprit et le sens de l’équipe. Ces qualités lui ont valu de devenir en 2001 l’administrateur du musée d’Art américain, Terra Foundation for the Arts, à Giverny, transformé aujourd’hui en musée des Impressionnismes dont il a été nommé directeur général. Diego Candil n’est pas conservateur, mais rien ne l’enthousiasme plus que de promouvoir et piloter toutes sortes de projets, pourvu qu’ils soient justes.