Questions à… Daniel Marchesseau

Directeur du musée la Vie romantique, co-commissaire

L'ŒIL

Le 20 mars 2009 - 155 mots

Pourquoi Blake, célèbre en Angleterre, reste-t-il si méconnu du public français ?
Ses œuvres sont rares, les Anglais y tiennent comme à un trésor national. Elles sont fragiles et fréquemment exposées, donc difficiles à faire voyager. La découverte d’un portfolio comptant 19 aquarelles illustrant le poème de Robert Blair, The Grave (La Tombe) a permis au Louvre d’acquérir une aquarelle en 2006. C’est l’unique œuvre présente dans les collections françaises.

Comment montrer les différents Blake : poète, peintre, graveur… ?
Blake apparaît d’abord comme un poète puisque nous exposons ses textes et illustrations. Mais c’est une entreprise totale, donc ni son statut de peintre, ni celui de graveur ne sont lésés. Nous avons essayé d’être aussi complets que possible avec un catalogue réunissant des spécialistes brossant chacun une facette de l’artiste. Dans cette exposition, nous donnons à voir ses visions, mais nous ne pouvons qu’en proposer la compréhension. Il faut savoir rester humble avec William Blake…

Cet article a été publié dans L'ŒIL n°612 du 1 avril 2009, avec le titre suivant : Questions à… Daniel Marchesseau

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