Des bijoux XIXe très antiquisants

Par Armelle Malvoisin · L'ŒIL

Le 29 septembre 2008 - 198 mots

La vente de la succession Mademoiselle de B. organisée à Drouot est l’occasion de découvrir le charme des bijoux du XIXe siècle.

À cette époque, la redécouverte des styles anciens se manifeste notamment par un goût pour l’Antiquité, comme en témoignent un pendentif serti d’un camée émeraude représentant une tête de femme dans un entourage de cabochons de pierres fines ainsi qu’un collier draperie de style égyptien composé de pierres fines de multiples couleurs taillées en forme de scarabées retenant des perles en chute (est. 1 000 euros chacun).
Les connaisseurs apprécieront une broche ornée d’un grenat démantoïde de forme coussin (est. 4 000 euros). Il s’agit d’un grenat vert très recherché d’une qualité exceptionnelle, caractérisé par un brillant unique et une luminosité comparable au diamant.
D’autres pierres provenant d’anciens gisements seront également à l’honneur tels un rare saphir du Cachemire de taille coussin, ornant une bague et pesant 4,02 carats (est. 12 000 euros) et trois rubis du Myanmar (Birmanie) montés en bague (est. 3 000 euros). Le joyau de cette collection est une broche à décor d’entrelacs en platine et or, sertie d’un diamant de 27,09 carats de couleur jaune fantaisie naturelle (est. 100 000 euros).

Cet article a été publié dans L'ŒIL n°606 du 1 octobre 2008, avec le titre suivant : Des bijoux XIXe très antiquisants

Tous les articles dans Marché

Le Journal des Arts.fr

Inscription newsletter

Recevez quotidiennement l'essentiel de l'actualité de l'art et de son marché.

En kiosque