Beautés tchèques

L'ŒIL

Le 1 juillet 1998 - 156 mots

Avec l’effondrement du bloc soviétique, le rideau s’ouvre enfin sur les mouvements avant-gardistes tchèques des années 1918-1948 ; des mouvements mis au ban par les communistes pendant 50 ans et dont la production sort doucement de la confidentialité. L’exposition « Beauté moderne » révèle pour la première fois en France la photographie de cette époque. On y découvre un art profondément poétique, inspiré tour à tour par le cubisme, le fonctionnalisme ou le surréalisme. A noter les photomontages et collages du groupe Devetsil qui mêlent image et poème. En 1922, Jaromir Krejcar déclarait la photographie « meilleure », voire « seule interprète de la beauté nouvelle ». Les artistes tchèques surent en tout cas créer des « beautés » inédites, tour à tour figuratives, abstraites, harmonieuses ou convulsives. Avec  170 tirages d’époque de 35 artistes, cette manifestation constitue le panorama le plus complet jamais présenté sur la photographie tchèque.

PARIS, Hôtel de Sully, jusqu’au 13 septembre.

Cet article a été publié dans L'ŒIL n°498 du 1 juillet 1998, avec le titre suivant : Beautés tchèques

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