Grâces suédoises

L'ŒIL

Le 1 septembre 1998 - 123 mots

Une extravagante méridienne en palissandre du Brésil, un imposant lustre en bronze décoré de coquillages et doté de huit réflecteurs en forme de conques, un étonnant coffre marqueté d'acajou blond aux motifs d'inspiration gréco-égyptienne... Autant de témoins de la "Swedish Grace", cette période heureuse des arts décoratifs suédois, où ébénistes, céramistes, verriers, mosaïstes, architectes et décorateurs s'unissent pour inaugurer un style original rompant avec les canons du romantisme et de l'Art nouveau. Son esthétique, faite d'un néoclassicisme raffiné aux couleurs délicates, triomphe à l'Exposition des Arts décoratifs de Paris en 1925 et perdurera jusqu'en 1930. La galerie Éric Philippe ressuscite ce moment de grâce à travers une sélection d'une trentaine d'œuvres de Carl Malmsten, Elis Bergh et Uno Ahrén...

Galerie Éric Philippe, 17 septembre-17 octobre.

Cet article a été publié dans L'ŒIL n°499 du 1 septembre 1998, avec le titre suivant : Grâces suédoises

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