Ogorzelec s'accroche aux branches

L'ŒIL

Le 1 septembre 1998 - 141 mots

Telle une araignée, Ludwika Ogorzelec tisse ses toiles, de labiles amas de brindilles et de branches, les accroche au plafond grâce à des fils invisibles ou les dépose à terre, les reliant à d'autres en de véritables constellations végétales envahissant de proche en proche l'ensemble de l'espace disponible. Son Arbre, exposé tout récemment dans la galerie Bruno Delarue, atteignait des proportions “hors cadre” : partant du sous-sol, il s'étendait au rez-de-chaussée et gagnait la rue. Le musée-galerie de la Seita présente une nouvelle œuvre de l'artiste polonaise, une création unique et éphémère à rattacher au cycle Cristallisation de l'espace initié aux États-Unis. Ludwika Ogorzelec y poursuit ses recherches sur le plein et le vide, l'équilibre et le déséquilibre, une œuvre qui n'est pas sans évoquer l'univers en suspension de Vieira da Silva.

Musée de la Seita, jusqu'au 4 octobre, cat. 48 p., 100 F.

Cet article a été publié dans L'ŒIL n°499 du 1 septembre 1998, avec le titre suivant : Ogorzelec s'accroche aux branches

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