Aurel Cojan sort de l'ombre

L'ŒIL

Le 1 septembre 1998 - 139 mots

“C'est une vraie surprise dans la vie d'une galerie de découvrir un peintre de quatre-vingt-quatre ans (...) dont vous ne connaissez même pas le nom, et qui emporte immédiatement votre adhésion.” Alain Margaron ne cache pas son enthousiasme pour Aurel Cojan. Déjà remarqué par plusieurs galeries et professionnels de l’art, l'œuvre immense de cet artiste roumain est enfin révélée dans toute son ampleur par le galeriste parisien. On y découvre un univers ludique et généreux, peuplé de personnages, d'animaux et de fleurs. Son trait vagabond et plein de vie anime toujours un espace homogène, sans centre, où le regard circule librement. Si les toiles de Cojan prennent parfois des allures abstraites, le réel est toujours là, sous-jacent, et l'artiste ne cultive le flou que dans une intention poétique, livrant un monde impalpable mais charnel.

Galerie Alain Margaron, 22 septembre-24 octobre.

Cet article a été publié dans L'ŒIL n°499 du 1 septembre 1998, avec le titre suivant : Aurel Cojan sort de l'ombre

Tous les articles dans Expositions

Le Journal des Arts.fr

Inscription newsletter

Recevez quotidiennement l'essentiel de l'actualité de l'art et de son marché.

En kiosque