Les fastes d‘Albert et Isabelle

L'ŒIL

Le 1 octobre 1998 - 176 mots

Pierre-Paul Rubens aurait-il connu la gloire qu‘on lui prête sans le soutien des Archiducs Albert et Isabelle ? Ces derniers contribuèrent incontestablement au rayonnement du baroque flamand et à l‘émergence de ses génies, grâce à une politique active de mécénat. Leur règne débute en 1598 quand Isabelle, fille du roi d‘Espagne, reçoit en dot le gouvernement des Pays-Bas, à l‘occasion de son mariage avec son cousin Albert, le fils de l‘Empereur Maximilien II. Cette union inaugure une période d‘essor économique et de calme politique favorables à une véritable renaissance culturelle. Les souverains réunissent autour d‘eux peintres, compositeurs (Peter Philips), humanistes (Juste Lipse)... Bruxelles fait alors plus d‘un envieux dans les cours européennes. Pour fêter le 400e anniversaire de leur règne, le Musée du Cinquantenaire déploie les grands moyens et rassemble pas moins de quatre cents objets provenant des plus grands musées européens. Un ensemble à la mesure des fastes de cette période de grâce artistique. Avec, bien sûr, les deux portraits des Archiducs par Rubens, spécialement prêtés pour l‘occasion par le Prado.

BRUXELLES, Musée du Cinquantenaire, jusqu‘au 17 janvier.

Cet article a été publié dans L'ŒIL n°500 du 1 octobre 1998, avec le titre suivant : Les fastes d‘Albert et Isabelle

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