Nice se tourne vers le Soleil Levant

L'ŒIL

Le 1 octobre 1998 - 191 mots

« Un cygne qui flotte sur l‘eau d‘un lac paisible, (...) un bijou “tout blanc” qui brille sur la Côte d‘Azur ». C‘est en ces termes que l‘architecte japonais Kenzo Tange évoque le Musée des Arts asiatiques de Nice qu‘il a construit voici quelques années mais qui, cafouillage muséal oblige, a mis quelque temps à ouvrir ses portes. L‘illustre Promenade des Anglais borde ce chef-d‘œuvre de marbre blanc et de verre, formé d‘un carré surmonté d‘un cercle, deux signes chinois représentant respectivement la terre et le ciel, le tout évoquant la structure du mandala tibétain. La conservatrice Marie-Pierre Foissy-Aufrère règne sur des œuvres chinoises, indiennes, cambodgiennes et japonaises illustrant toutes les époques chronologiques et tous les domaines (stylisme, design, objets usuels...). Les collections de ce nouveau musée sont constituées des prêts et dépôts de grandes institutions françaises (Musée Guimet, Musée de l‘Homme, FNAC...). Ils seront progressivement remplacés par les fruits d‘une politique d‘achat dynamique. En témoignent les pièces déjà acquises, parmi lesquelles un énigmatique disque Bi en jade d‘époque néolithique (Chine) ou encore un grand cheval stylisé de l‘époque des sépultures Kofun (Japon).

NICE, Musée des Arts Asiatiques, ouverture le 16 octobre.

Cet article a été publié dans L'ŒIL n°500 du 1 octobre 1998, avec le titre suivant : Nice se tourne vers le Soleil Levant

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