Trois galeries parisiennes s’associent afin de révéler de la façon la plus exhaustive possible l’œuvre de Pierre Lesieur. Ses toiles et ses pastels éclairent sur son cheminement qui oscille entre Bonnard, par sa gamme chromatique froide aux dominantes bleu et mauve, et Matisse car l’artiste privilégie les espaces sans profondeurs. Intérieur jaune, toile réalisée en 1998, révèle une nature morte reposant sur une étagère irréelle, quasiment peinte à main levée, au sein d’une peinture faite de détails décoratifs, mêlant des effets de matière, des empreintes de pinceau, des traits griffonnés. Et lorsque l’artiste se risque à des sujets plus sombres comme L’Étal (1990), il ne change en rien la clarté de sa palette, l’atmosphère restant onirique.
Galerie Taménaga, galerie Nichido, et galerie Lambert-Rouland, 5-28 novembre. À lire : Claude Roy, Pierre Lesieur, Paris, éditions Cercle d’Art, 1992.
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L'hédonisme selon Pierre Lesieur
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°501 du 1 novembre 1998, avec le titre suivant : L'hédonisme selon Pierre Lesieur