Dix ans après l‘overdose qui lui a coûté la vie, l‘exposition « Témoignage 1977-1988 » rend hommage à Jean-Michel Basquiat en permettant au public de redécouvrir son œuvre, enrichie de citations, de poèmes et de textes écrits par ses proches – Andy Warhol, Francesco Clemente, A. R. Penck –, mais aussi par l‘artiste lui-même. On sympathise très facilement avec le personnage, jeune homme aux fous rires communicatifs, qui ne se prenait pas au sérieux et haussait les épaules lorsqu‘il entendait de vaines palabres autour de ses toiles : « L‘art parle de lui-même » ou bien « La peinture doit être comprise par le regard et pas par les oreilles ». Des tags et graffitis de l‘underground aux toiles peintes all-over, Basquiat explore sans relâche de nouveaux matériaux, de nouvelles techniques où ressortent tous les symboles de ses origines portoricaines, haïtiennes – totems vaudous –, et les codes de la société de consommation américaine. Expression d‘une remarquable énergie créatrice, d‘un homme libre qui a dépassé ses limites.
Galerie Jérôme de Noirmont, jusqu’au 27 novembre, cat. bilingue franç./angl., 110 p., 60 ill., 200 F.
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Basquiat, in memoriam
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°501 du 1 novembre 1998, avec le titre suivant : Basquiat, in memoriam