Paris-Cobra, je t’aime moi non plus

L'ŒIL

Le 1 novembre 1998 - 146 mots

Si le nom même du mouvement Cobra se compose des premières lettres de Copenhague, Bruxelles et Amsterdam – capitales des pays des fondateurs du mouvement –, c’est bien à Paris que celui-ci naît, le 8 novembre 1948. Et c’est bien dans la capitale française que des artistes comme Corneille, Pierre Alechinsky ou Asger Jorn décident de s’installer dans les années cinquante. Pourtant, comme l’écrit Per Hovdenakk, le commissaire de cette exposition, « Cobra ne trouva jamais d’écoute à Paris ». Il s’agit donc, avec vingt et une toiles – parmi lesquelles La Nuit de saint Jean de Svavar Gudnason ou encore  Falbo 1 d’Asger Jorn – d’une nouvelle opportunité pour le public français d’« entendre » le mouvement né en son sein, celui qui réussit la fusion entre toutes les tendances modernes de la peinture, de l’abstraction au surréalisme en passant par l’expressionnisme.

Ambassade du Danemark, 8 novembre-9 décembre.

Cet article a été publié dans L'ŒIL n°501 du 1 novembre 1998, avec le titre suivant : Paris-Cobra, je t’aime moi non plus

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